« La CENCO exhorte vivement les autorités congolaises à revenir sur leur décision en laissant le compatriote Moise Katumbi rentrer au pays »

A 48 heures de la fin du dépôt des candidatures aux élections présidentielles et législatives du 23 décembre 2018 en RDC, la Conférence Episcopale Nat

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A 48 heures de la fin du dépôt des candidatures aux élections présidentielles et législatives du 23 décembre 2018 en RDC, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) est sortie de son silence pour rappeler aux parties prenantes, la nécessité des élections inclusives et apaisées.  A cet effet, elle se dit: « très peinée par le sort inacceptable réservé à Monsieur Moise Katumbi, sujet congolais, à qui les autorités refusent l’entrée dans notre pays, en l’obligeant de rester à l’étranger ».

Une vue de la présidence de la CENCO lors de l'Assemblée Plénière

Une vue de la présidence de la CENCO lors de l’Assemblée Plénière

Ce communiqué a été rendu public dans la soirée du lundi 06 août 2018 et a été respectivement signé par Mgr Marcel Utembi, archevêque de Kisangani  et Mgr Fridolin Ambongo, archevêque coadjuteur de Kinshasa, respectivement président et vice président de la CENCO.

Au demeurant,  la CENCO estime que le sort réservé à l’ex-gouverneur du Katanga constitue « un traitement ségrégationniste qui ne se justifie pas dans la perspective de l’application de l’accord politique global et inclusif du centre interdiocésain. »

Pour la CENCO, le mauvais traitement que subit Moïse Katumbi peut entrainer des conséquences fâcheuses qu’il faut absolument éviter. Elle évoque l’article 30 alinéa 2 de la constitution qui stipule : « Aucun congolais ne peut être ni expulsé du territoire de la République, ni être contraint à l’exil, ni être forcé à habiter hors de sa résidence habituelle. »

D’après ce communiqué des évêques membres de la CENCO, la vraie bataille pour l’instant doit être électorale. Celle-ci, selon eux, doit être faite dans le respect des droits de tous et de chaque individu, dans la paix et l’égalité des chances. Pour la CENCO, en vraie démocratie, il n’est pas bon qu’on se choisisse les adversaires politiques.

Enfin, la CENCO affirme que, c’est à la CENI qu’il revient de statuer sur la validité ou non d’une candidature.

Junior Kitambala

 

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