En vain, la CENCO a plaidé pour un processus électoral apaisé

Le sang de quelques compatriotes a coulé le mardi 11 décembre 2018 à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, à l’arrivée de la délégatio

La CENCO et l’ECC ont échangé sur les scrutins du 23 décembre
« La CENCO exhorte vivement les autorités congolaises à revenir sur leur décision en laissant le compatriote Moise Katumbi rentrer au pays »
Après une rencontre avec l’opposition congolaise, l’ANC a exprimé sa préoccupation sur le scrutin du 23 décembre

Le sang de quelques compatriotes a coulé le mardi 11 décembre 2018 à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, à l’arrivée de la délégation de la plateforme électorale Lamuka qui soutient la candidature de Martin Fayulu à l’élection présidentielle du 23 décembre.

A maintes reprises, l’Episcopat congolais a recommandé aux parties prenantes aux élections et au Gouvernement de la République l’organisation des élections crédibles, transparentes, inclusives et apaisées.

En effet, à l’issue de son Assemblée Plénière extraordinaire tenue du 20 au 22 novembre 2018 à Kinshasa, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) a recommandé dans son message au Gouvernement « de sécuriser davantage le Nord et le Sud-Kivu, l’Ituri, le Tanganyika et  toutes les zones où sévissent les groupes armés pour que la population puisse participer aux élections en toute quiétude ». (Point 26).

Au point 28 du même message, la CENCO a également recommandé au Gouvernement « de garantir la liberté d’expression et de lever l’interdiction de manifestations publiques. C’est un facteur majeur pour la crédibilité des élections ».

Aujourd’hui, il est triste de constater que les recommandations de la CENCO ne sont pas prises en considération. Les incidents déplorables survenus à Mbuji-Mayi, Kindu et Lubumbashi avec mort d’hommes jettent des inquiétudes préoccupantes sur la poursuite de la campagne électorale en particulier et du processus électoral en général.

Devant nos yeux, il se déroule une campagne électorale à deux vitesses. Certains candidats battent campagne sous la protection des forces de l’ordre et d’autres sont soumis à diverses contraintes par les mêmes forces.

L’opinion se demande pourquoi cette violence, d’où provient-elle et pour quel but. Pourquoi les forces de l’ordre n’ont-elles pas joué leur rôle de sécuriser les candidats, la population et leurs biens ? Il n’est un secret pour personne que c’est le Gouvernement qui détient la réponse à toutes ces préoccupations.

JRB

 

 

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: 0
WP Radio
WP Radio
OFFLINE LIVE