Kinshasa : Les vendeurs du marché Hindou continuent à vendre par terre malgré la construction de nouveaux étalages

Les vendeurs du nouveau marché André Kimbuta, connu anciennement sous le nom du marché Hindou à Masina Siforco, continuent à étaler leurs marchandises

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Les vendeurs du nouveau marché André Kimbuta, connu anciennement sous le nom du marché Hindou à Masina Siforco, continuent à étaler leurs marchandises par terre. Malgré la construction d’un nouveau marché équipé de plusieurs étalages, le constat est que  ce complexe commercial reste toujours inoccupé.

Devant ce complexe construit avec des matériaux durables, on y trouve des épices, des légumes, des fruits ainsi que plusieurs vivres étalés sur des sacs en plastique à même le sol par les vendeurs et quelques fois sur de petites tables.

Ils sont tous d’avis que l’administratrice dudit marché, Bébé Mahungu, ne veut pas leur faciliter la tâche. Selon eux, l’administratrice  du marché leur exige des frais exorbitants pour avoir des étalages, 70 dollars pour les étalages en bétons et 65000 Fc pour les étalages en bois.

Ils estiment que ce marché est le fruit de la concrétisation de la promesse de l’ancien gouverneur de la ville de Kinshasa. En conséquence ils ne peuvent pas payer beaucoup de frais pour l’occuper. Pour eux, à défaut d’être gratuite, l’occupation de ces étalages en bétons devait coûter au plus 20 dollars.

Pour le président de la délégation syndicale, Fidèle Kamba, le montant demandé ne reflète pas vraiment les réalités de cette partie de la ville. Plusieurs vendeurs n’ont pas de fonds consistants étant donné que la population de ce coin est extrêmement pauvre. Il pense que ce montant constitue déjà un capital pour la plupart des anciens occupants du marché.

Par contre, l’administratrice du marché, Bébé Mahungu, rejette toutes ces accusations et pense que, quoi que l’enregistrement pour l’occupation du marché a déjà commencé, l’heure n’a pas encore sonné pour occuper ce marché. Elle évoque les travaux de la construction des toilettes et de certaines conduites d’eau comme l’une des raisons principales.

« Je suis étonnée d’entendre tout ce que les vendeurs disent à propos de moi. C’est vrai que ce marché est un don du gouverneur mais cela ne justifie pas la gratuité qu’ils réclament. Je leur ai demandé de payer 50 dollars pour avoir une place et non 70 comme ils le prétendent », nous a confié l’administratrice du marché.

Signalons que malgré la résistance des uns, d’autres preneurs se sont déjà fait enregistrer et attendent seulement le début des activités.

Joël Kalonga (stagiaire ifasic)

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