Réclamé à cor et à cri par une bonne frange de la classe politique et promis pour bientôt par la Commission électorale nationale indépendante (CENI),
Réclamé à cor et à cri par une bonne frange de la classe politique et promis pour bientôt par la Commission électorale nationale indépendante (CENI), le calendrier électoral fait couler beaucoup d’encre et de salive. Pour en savoir un peu plus sur cet outil le site Diacenco.info a approché Mr Jérôme Bonso, Expert électoral et Président de la plate-forme de la société civile «Agir pour des élections transparentes et apaisées» (AETA).
Diacenco.info (D.I) : En principe et par rapport à la date retenue pour les élections, quand est-ce qu’on doit publier le calendrier électoral ?
Jérôme Bonso (J.B) : La publication du calendrier électoral en principe et par rapport à la date retenue pour les élections, selon la Ceni, c’est en novembre 2022 que sera rendu public le calendrier électoral, le présumé retard de publication de cet outil de gestion et planification des opérations électorales n’impacterait pas la tenue des élections dans le délai constitutionnel.
D.I : Présentement, comme la CENI n’a pas encore publié le calendrier électoral, le pays est-il encore dans le bon pour une bonne tenue des élections l’année prochaine ?
J.B : La publication du calendrier électoral par la Ceni devrait tenir compte de la maîtrise des paramètres liés aux opérations électorales qui seraient inscrites au calendrier électoral et ipso facto les dates qui y figurent sont contraignantes et opposables à toutes les parties prenantes au processus électoral, ainsi le pays serait dans le bon au Rendez-vous électoral de 2023.
D.I : En cas de retard dans la publication du calendrier électoral, quels sont les mécanismes que dispose la CENI pour avoir des élections crédibles et apaisées ?
J.B : Quel que soit le retard dans la publication du calendrier électoral le nouveau leadership et management de la Ceni va recourir aux mécanismes tablés sur la gouvernance électorale consensuelle et concertée qui consisterait à organiser les élections avec les congolais et non les organiser pour les congolais afin d’avoir les élections crédibles et apaisées.
D.I : Avez-vous un dernier mot particulier à ajouter ?
J.B : La durée de la plus coûteuse opération de la Révision du Fichier Électoral (RFE) en trois Aires d’Opérations dont chacune compte 9 provinces avec les congolais de la diaspora constitue un goulot d’étranglement qui nous fixerait sur la tenue ou non des élections transparentes ou bâclées dans le délai constitutionnel.
Propos recueillis par JR Bompolonga
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