Dommage collatéral en France du retrait des Etats-Unis de l’Accord nucléaire iranien.

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Le retrait des Etats-Unis pousse TOTAL une société française vers la sortie. La société TOTAL a rédigé un communique de presse du 16 mai 2018, ou il a dévoilé sa volonté d’arrêter ses activités dans l’amont gazier de l’Iran : « Total ne sera pas en mesure de poursuivre le projet SP11 et devra avoir cessé toutes les opérations connexes avant le 4 novembre 2018 à moins que Total ne se voit accordé un projet spécifique par les autorités américaines avec le soutien de la Autorités françaises et européennes. Cette renonciation au projet devrait inclure la protection de la Société Total contre toute sanction secondaire conformément à la législation américaine.»

 

Après l’annonce du retrait des Etats-Unis de l’Accord nucléaire faite par le président TRUMP et de la décision du Département du Trésor des Etats-Unis donnant aux entreprises jusqu’à 180 jours pour mettre fin aux tractations avec l’Iran, au delà, les entreprises se verront appliquées des sanctions.

Tentative de résistance française

 

Total entreprise de petrole française

Total entreprise de pétrole française

Cependant depuis cette date, Jean-Yves Le Drian, le chef de la diplomatie française, veut activer un mécanisme financier européen pour immuniser les entreprises de l’Union européenne. Il est soutenu par son président Macron. Interrogé sur une menace du géant français de l’énergie Total de quitter l’Iran, Macron a noté que les entreprises internationales « doivent prendre leurs propres décisions, mais que les plus petites ont besoin de protection pour continuer à fonctionner en Iran. » De même « il a souligné le soutien de la France aux propositions de la Commission européenne visant à protéger et à indemniser les entreprises européennes susceptibles d’être frappées ».

« Les entreprises internationales ayant des intérêts dans de nombreux pays font leurs propres choix en fonction de leurs propres intérêts. Ils devraient continuer à avoir cette liberté  » rappelle M. Le 8 novembre 2016, Total avait signé un protocole d’accord avec la National Iranian Oil Company (NIOC) pour le développement de la phase 11 de South Pars, le plus grand champ de gaz au monde pour un montant total de 4,8 milliards de dollars. Le président français est en voyage en Russie en vue de trouver un interlocuteur entre l’Europe et les Etats-Unis en désaccords profonds.

Expert congolais des hydrocarbures perplexe face à la tentative de résistance française

Un expert du Centre d’étude sur l’économie et le droit des hydrocarbures au Congo « cedrhyc » en sigle, a tenu à expliquer le contexte de la position de Total. Il ne comprend pas la résistance française face aux capitaux américains. . Le secteur des hydrocarbures a un fort besoin de capitaux. La quasi-majorité de transaction se font en dollars. Cette situation crée une forte dépendance au système financier mondial qui du reste est dominé par les banques américaines. A ce jour les banques américaines sont impliquées dans plus de 90% des opérations de financement de Total et les actionnaires américains représente plus de 30% des ses actionnaires.

Les sanctions américaines peuvent amener la société Total dans la situation que traverse l’homme d’affaire Dan Gertler, investisseur au Congo dans les mines. Celui-ci éprouve des difficultés à être payé pour ses droits par le groupe Glencore au regard de sanction d’une agence du trésor américain Ofac .

Des outsiders chinois et russes à l’affût

Mais cette position du géant pétrolier français est révélatrice du cas de toutes les entreprises françaises et européennes. Les sociétés chinoises et russes sont à l’affût. La société chinoise CNPC remplacera Total dans le contrat pour le développement en Iran de la phase 11 du champ gazier Pars Sud en cas du retrait du groupe français, a déclaré mercredi soir le ministre iranien du Pétrole.

Cedric Kamwanga, expert pétrolier

 

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