Des formations en faveur des activistes des droits de l’Homme au Kasaï Oriental

Au cours de la conférence hebdomadaire de ce mercredi 7 mars 2018, Mme Florence Marchal a révélé que le Bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’homme (BCNUDH) mène actuellement plusieurs formations en faveur des activistes des droits de l’homme du Kasaï Oriental afin de renforcer la collaboration avec ces derniers en cas de manifestations publiques.

Saint Jean de Bonzola au cœur de Mbujimay

Mme Florence Marchal a expliqué hier que c’est en prévision des intentions de manifestations publiques appelées par différentes organisations ces derniers jours pour réclamer la tenue des élections en RDC que le BCNUDH a renforcé les capacités d’une cinquantaine des membres de la Nouvelle société civile congolaise, ainsi que des organisations de la société civile, membres du Réseau de protection des droits de l’homme, victimes et témoins du Kasaï Oriental.

Des participants en redemandent

Les services de la Monusco ont précisé que 49 activistes dont 11 femmes ont bénéficié de ces formations qui se sont déroulées, les 12 et 22 février 2018 et qui ont permis à ces derniers d’être outillés sur le monitoring et reporting des manifestations Mme Marchal a ajouté que le BCNUDH a aussi mis un accent particulier sur les notions fondamentales des droits de l’homme, les préalables en matière de monitoring avant, pendant et après les manifestations et sur les exigences. L’Officielle onusienne a reconnu  que les participants ont fait montre de connaissances très sommaires en matière de promotion et de protection des libertés publiques en période électorale, notamment le monitoring des manifestations publiques. Le représentant des participants à ces sessions de formations, a donc demandé au BCNUDH d’impliquer davantage d’activistes des droits de l’Homme au monitoring des manifestations publiques.

Formation sur fonds de tension latente

La Province du Kasaï central a failli basculer dans la tourmente quand des hordes de rebelles de Kamuina Nsapu ont voulu entraîner les populations locales dans les milices armées. La  tension est restée vive dans la province sans virer à l’affrontement avec l’armée régulière. la population locale a néanmoins subi quelques exactions, ont témoigné quelques fonctionnaires revenus de cette partie du pays. Des ressortissants de ladite province ont accueilli avec joie la formation onusienne.

Rombaut Kamwanga