Le chef d’Etat-Major général des FARDC, le Lieutenant-général Mbala a donné un ultimatum de 72 heures à la population civile qui habite dans le camp L
Le chef d’Etat-Major général des FARDC, le Lieutenant-général Mbala a donné un ultimatum de 72 heures à la population civile qui habite dans le camp Lieutenant-Colonel Kokolo de quitter la 25ème commune de la ville province de Kinshasa. Expiré le 4 septembre, le colonel Kindo a été instruit de passer au déguerpissement des civils et leurs familles n’ayant pas respecté l’ultimatum du chef d’Etat-major général qui veut restituer aux militaires, leur dignité d’antan.
Déguerpissement au Camp Kokolo
Seuls peuvent habiter dans le camp militaire sont les militaires, leurs épouses et enfants à l’âge de scolarité. Tout enfant majeur doit quitter le camp, sauf celui qui poursuit ses études universitaires a encore le droit d’y rester. De personnes civiles qui travaillent dans les différents services de l’armée, appelées des « percis », peuvent y habiter. Dès qu’elles perdent leurs emplois, elles sont obligées de libérer les maisons et quitter le camp militaire.
Les dépôts de boisson et terrasses doivent disparaître, les menuisiers fabricant des meubles et les exposent dans le camp doivent libérer les espaces qu’ils occupent pour le faire ailleurs, en dehors du camp militaire. Il est important d’instruire les militaires d’utiliser l’eau et l’électricité à bon escient, au lieu de les utiliser abusivement.
L’armée est républicaine
Pour le nouveau chef d’Etat-major général des FARDC, les femmes des militaires membres de partis politiques doivent exercer leurs activités politiques en dehors du camp. Les FARDC étant apolitiques, des signes d’un parti politique ne peuvent pas entrer dans le camp afin de confirmer sa qualité républicaine. Les autorités militaires déplorent par ailleurs l’état actuel du camp Lieutenant-Colonel Kokolo, devenu passoire où n’importe qui peut entrer et sortir comme il veut sans qu’il soit identifié. Elles dénoncent la complicité de jeunes gens de la commune de Kasa-vubu et d’autres communes environnantes, qui pénètrent facilement dans le camp et s’associent avec des enfants de militaires dans de mouvements appelés « Kuluna ». Ces derniers s’opèrent conjointement à la cité avec d’armes blanches.
Dans une émission des FARDC sur la chaîne nationale, Rtnc, coordonnée par le colonel Léon-Michel Kasunga, l’un des présentateurs, le lieutenant Yuma est allé en profondeur en démontrant que le camp Lieutenant-Colonel Kokolo est devenu passoire. La population civile achète de morceaux de terre auprès de ceux qui ont de villas et construisent de maisons. Les uns y habitent et les autres cèdent en location.
« Avez-vous déjà vu un païen, même un chrétien qui ne travaille pas avec les prêtres, construire ou habiter dans le couvent ? Mais au camp militaire Kokolo, de civils y construisent et prennent en location de maisons. Puisqu’ils cohabitent dans le même espace géographique, de civils disputent et ridiculisent son voisin militaire et le traduit devant l’auditorat militaire. La population civile qui habite le camp a réussi à diviser les militaires, autrefois unis. Cette cohabitation viole les consignes alors que « la discipline est la mère des armées », a dit le lieutenant Yuma au cours de l’émission du 4 septembre dernier.
Selon lui, les militaires regrettent le départ de maman la Générale Bolingo qui encadrait bien les filles du camp. A son époque, les militaires avaient observé un changement très favorable dans le comportement de leurs filles. Son départ a remis en cause le travail éducatif qu’elle a fait et aujourd’hui, ces dernières sont devenues des diffuseuses des insanités.
Gel Boumbe
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