Après le discours controversé du président Kabila à l’ONU, le CLC saisit Guteress

Quelques jours après son appel à « des élections crédibles ou rien ! le 23 décembre 2018 », le Comité Laïc de Coordination (CLC) poursuit avec son r

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Des membres du CLC

Des membres du CLC

Quelques jours après son appel à « des élections crédibles ou rien ! le 23 décembre 2018 », le Comité Laïc de Coordination (CLC) poursuit avec son rôle de vigile des intérêts des congolais.

Dans une correspondance datée du 26 septembre 2018 dont une copie est parvenue à l’agence Dia, le CLC a saisi le secrétariat général de Nations Unies à New-York pour exprimer son indignation à propos du dernier discours du président Kabila, en marge de la 73ème Assemblée générale des Nations Unies, le mardi 25 septembre 2018.

A en croire le CLC : « le caractère irréversible des élections en RDC tant vanté par le président Kabila, est loin de relever de la bonne foi et de la détermination des gouvernants, c’est avant tout le prix d’immenses sacrifices de la population et le fruit des pressions de la communauté internationale », martèle le CLC dans cette correspondance.

Pour cette structure des laïcs catholiques congolais, « ces élections tant attendues, loin d’être un simple exercice citoyen inscrit au calendrier politique de tout Etat, constituent un véritable combat de libération pour accéder à une réelle gouvernance démocratique, point de départ de la stabilité nationale, du bien-être de tous et du décollage de l’ensemble de la sous-région ».

Par ailleurs, le CLC a fustigé aussi ce qu’il qualifie de la « sous-estimation par le président de la République du rôle important joué par la MONUSCO dans le processus de stabilisation et pacification de la paix de la RDC ». Et d’ajouter que « l’acharnement pour le retrait de la MONUSCO est plus que suspect ».

Il convient de souligner que le président a, lors de sa dernière intervention, « réaffirmé le caractère irréversible des élections du 23 décembre 2018 et le retrait des forces de la mission onusienne en RDC ». En ce qui concerne la Monusco, le président Kabila a déclaré ce qui suit : « Vingt ans après le déploiement des forces onusiennes dans mon pays et en raison de leurs résultats largement mitigés au plan opérationnel, mon gouvernement réitère son exigence du début effectif et substantiel du retrait de cette force multilatérale ».

Cette énième tentative du président Kabila d’exiger le départ des casques bleus de la RDC n’a pas rencontré l’assentiment du CLC qui en a profité pour attirer l’attention du secrétaire général de l’ONU sur le danger que représenterait le départ, même partiel, de la MONUSCO dans un contexte sécuritaire aussi précaire qu’incertain.

Junior Kitambala

 

 

 

 

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