Freddy Kabongo, un détenteur de taxi-moto fréquentant régulièrement ce carrefour, a déclaré ce Jeudi 12 juillet 2018 ne plus reconnaître cet endroi
Freddy Kabongo, un détenteur de taxi-moto fréquentant régulièrement ce carrefour, a déclaré ce Jeudi 12 juillet 2018 ne plus reconnaître cet endroit tant les odeurs nauséabondes agressent les passants.
Kabongo a expliqué que les odeurs émanent des ‘urinoirs improvisés’ le long des planches des contreplaqués délimitant la Kermesse. Il a fait remarquer que le Ministère de la Santé mène des campagnes de sensibilisation dans la lutte contre le la saleté en général et le paludisme en particulier mais ce département ignore que ce sont ses collègues qui sont auteurs du développement de ces fléaux. Ils ne tiennent pas compte du bien être de la population, ils semblent œuvrer pour leurs avantages.
Mauvais emplacement et étroitesse des lieux
Kabongo a affirmé que normalement l’endroit est considéré comme un arrêt de bus pour les usagers des transports en commun. Les gens habitant les environs utilisent aussi cet arrêt. Le motard visiblement énervé trouve que c’ est déraisonnable de placer une kermesse au centre d’un rond-point. Cet emplacement expose les fans des lieux de festivité en plein air à un danger permanent. Des cas d’accident peuvent facilement survenir d’autant plus le carrefour est presque toujours plein des taxis, des motos et autres véhicules. Il ne comprend pas comment malgré tous ça les autorités transforment un arrêt de bus en un lieu de loisir. Il déplore que les autorités communales aient installé une kermesse ne répondant pas aux normes entre autres pour un espace vraiment réduit.
Des sanitaires insuffisants et besoin d’urinoir mobile
Deborah, propriétaire d’un stand au sein de la kermesse s’est plainte devant la presse. » Je suis, a-t-elle déclaré, parmi les premiers venus. Au début on avait un grande espace destiné aux sanitaires. Comme ça ne suffisait pas, les organisateurs ont préféré abattre ces installations pour rajouter un stand et nous ramener une toilette portative sans pourtant se rendre compte du nombre élevé des stands et de l’augmentation des clients que nous recevons chaque jour. Depuis nos clients préfèrent aller faire leur besoin dehors que de faire la queue ».
Alain un client attablé au stand est intervenu pour vanter une belle ambiance, de la bière bien fraîche, une bonne musique. » Mais, déplore-t-il, le problème de toilette fait un peu défaut sinon tout se passe bien ».
Sarah Sapu stagiaire Ifad
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