Baisse sensible de violations des droits de l’Homme

En mars 2018, a déclaré le mercredi 25 avril 2018, M. Abdul Aziz Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l'Homme,  BCNUDH en

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Le BCNUDH satisfait de la tendance à la baisse des violations des droits de l’Homme

En mars 2018, a déclaré le mercredi 25 avril 2018, M. Abdul Aziz Directeur du Bureau conjoint des Nations Unies pour les Droits de l’Homme,  BCNUDH en sigle, a documenté 406 violations des droits de l’homme en RDC, soit une nouvelle baisse importante par rapport aux 525 violations documentées en janvier 2018.

BCNUDH-Haut-commissariat

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Toutefois, a déploré l’officiel onusien, les chiffres du premier trimestre 2018 (1.625 violations) sont en augmentation par rapport à ceux du premier trimestre 2017 (1.435 violations). Les agents de l’Etat sont responsables de près de 70% de ces violations, tandis que plus de 30% ont été perpétrées par les groupes armés. Bien que le nombre de victimes d’exécutions extrajudiciaires par des agents de l’Etat (31 victimes) et d’exécutions sommaires par des groupes armés (53 victimes) soit en baisse, il demeure préoccupant.

Plus de violations perpétrées par les agents de l’Etat

Près de 75% des violations ont été commises dans les provinces affectées par le conflit (306 violations), entrainant la mort d’au moins 80 civils, dont 16 femmes. Pour le cinquième mois consécutif, les agents de l’Etat ont commis plus de violations (60%) que les groupes armés (40%) dans les zones en conflit. Parmi toutes les parties au conflit, les militaires des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) sont les principaux responsables des violations dans ces provinces (34%), tandis que les combattants Maï-Maï Mazembe sont les principaux responsables parmi les groupes armés (8%). Près de 45% de ces violations ont été documentées dans la province du Nord-Kivu (137 violations), qui reste la plus affectée, suivie du Sud-Kivu et du Kasaï (36 violations chacune). Le nombre de victimes de violences sexuelles liées au conflit (13 femmes et 19 filles), bien qu’en baisse, continue d’être aussi un sujet de préoccupation.

Rombaut Kamwanga

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