5 présumés ex-M23 en provenance de l’Ouganda arrêtés par l’armée à Mahagi, en Ituri

Le porte-parole de l’armée en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, a annoncé l’arrestation depuis le 02 avril de 5 personnes soupçonnées d’être des anci

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Le porte-parole de l’armée en Ituri, le lieutenant Jules Ngongo, a annoncé l’arrestation depuis le 02 avril de 5 personnes soupçonnées d’être des anciens rebelles du mouvement M23 actif dans la province du Nord-Kivu qui avait été défait en 2013 par les forces armées congolaises avant de se replier en Ouganda voisin où ils sont, en principe, toujours hébergés. Cette nouvelle a été rendue publique ce mardi 03 avril 2018 par le site d’information en ligne médiacongo.net.

Selon ce média, « L’armée a mis la main sur cinq personnes présumées appartenir à un groupe rebelle en provenance de l’Ouganda. Elles étaient dans une voiture la nuit du dimanche 02 avril dans la localité de Kadilo, chefferie de walenduwatsi en territoire de Mahagi. Ces personnes ont été acheminées au secteur opérationnel à Bunia où elles sont en train d’être interrogées », a affirmé le lieutenant Jules Ngongo.

Dans son rapport daté du 26 mars dernier, Ocha avait indiqué que, selon les témoignages recueillis à Fataki (village situé à plus de 80 km au nord de Bunia), un mouvement d’hommes en armes y avait été observé le 26 mars 2018 vers 20h00 où, plus de 5 personnes armées en tenue civile auraient traversé la frontière de l’Ouganda, en passant par Aru vers la forêt de Berunda située à cheval entre le territoire de Djugu et celui de Mahagi.

Il y a plus d’un mois, même la société civile de Mahagi avait alerté sur des mouvements suspects d’hommes en armes en provenance de l’Ouganda voisin, craignant même une rébellion qui serait en train d’être formée à partir de cette contrée.

« C’est depuis un mois que nous poursuivons ces gens armés dans cette contrée. Nous avons déjà arrêté cinq parmi eux et le travail se poursuit », a ajouté le lieutenant Jules Ngongo, appelant la population et la notabilité locale qui a des informations à ce sujet, de les confier d’abord à l’armée au lieu de les publier sur les réseaux sociaux ou dans les medias.

« En publiant des informations sur les mouvements de ces présumés rebelles, la population joue leur jeu sans le savoir. On leur laisse le temps d’échapper. La meilleure chose à faire, c’est de collaborer d’abord avec l’armée », a-t-il conclu.

Junior Kitambala (stagiaire)

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