22 ans après la libération du Zaïre par l’AFDL, les congolais s’en souviennent

Vingt-deux ans se sont écoulés depuis que l’armée de l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) avait fait son entrée trio

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Vingt-deux ans se sont écoulés depuis que l’armée de l’Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo (AFDL) avait fait son entrée triomphale dans la capitale du Zaïre.  C’était le 17 mai 1997, un samedi, et les Zaïrois voyaient leur pays devenir la République Démocratique du Congo.  Mobutu et sa famille avaient quitté la veille Kinshasa pour le Togo via Gbadolite (son fief situé dans la province de l’Équateur). Plus rien ne s’opposait à la prise de pouvoir du soldat du peuple le Feu Mzee Laurent Désiré Kabila.

Mzee Laurent Désiré Kabila

Mzee Laurent Désiré Kabila

Un jour mémorable pour les congolais, une nouvelle page de l’histoire qui s’écrit, c’est la fin de 32 ans d’un régime, le tout puissant Maréchal Mobutu tomba ce jour-là. C’est le début d’un nouveau régime qu’incarne désormais  M’Zee Laurent-Désiré Kabila en sa qualité de président de l’AFDL.

Ils sont entrés à pied  depuis la partie Est de Kinshasa, admirés par les habitants des communes de Masina et Kimbanseke qui s’étaient massés le long du Boulevard pour les voir de plus près, ces petits soldats surnommés « Kadogo », chaussés des bottes en caoutchouc qui avaient réussi à chasser du pouvoir l’invincible Maréchal Mobutu.

22 ans plus tard, quel souvenir reste-t-il de cet événement historique ?

« Comme tout Congolais qui était sous l’oppression du feu président Mobutu, nous n’arrivions pas à réaliser vraiment le départ de Mobutu car ce n’était pas vraiment la forme de changement qu’on souhaitait. Nous espérions un renversement de pouvoir pacifique car nous avions déjà une mauvaise expérience du coup d’Etat qui a conduit à 32 ans de dictature. Et nous avons eu raison bien qu’enfin de compte Joseph Kabila a accepté de céder le pouvoir d’une manière pacifique, nous ne pouvons pas compter le nombre de congolais à qui cela à couter la vie, » a déclaré un ancien journaliste.

Que reste-t-il aujourd’hui de cette libération au regard des difficultés de la RDC ?

« Les difficultés du Congo ne sont pas liées à la date du 17 mai. Mais les Congolais seraient ingrats de dire qu’il n’y a pas de démocratisation au Congo. Personne ne peut contester le fait que les congolais à l’époque des Zaïrois souffraient du régime dictatoriale du feu président Mobutu et que l’arrivé de Mzee était une lueur d’espoir pour les congolais. Les problèmes du Congo sont liés à la mauvaise volonté de nos politiciens et à la mégestion,» estime Me Hubert L.

Prisca Materanya

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