Visés par des enquêtes pré-judiciaires deux membres de l’ancienne Majorité en appellent au soutient de Kabila

Deux membres  de l'ancienne majorité, en l'occurrence M. Kalev Mutond, ancien administrateur général  de l'Agence nationale de renseignement, (ANR) et

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Deux membres  de l’ancienne majorité, en l’occurrence M. Kalev Mutond, ancien administrateur général  de l’Agence nationale de renseignement, (ANR) et Mme Francine Muyumba, sénatrice et ancienne présidente de la Jeunesse africaine ont respectivement, par une lettre ouverte, pour le premier et par l’adresse de son avocat pour la seconde, évoqué le nom de Joseph Kabila  dans des affaires qui ne concernent pas l’ex-président de la République Démocratique du Congo.

Kalev Mutond ANR 2019

Kalev Mutond ANR 2019

Kalev Mutond est actuellement mis sur la sellette par des organisations des droits de l’homme. Celles-ci, menées par l’Association de la Zone Afrique des droits de l’homme, (Asadho) en sigle, sont en train de rassembler des preuves contre les brutalités exercées par l’ancien chef de l’ANR. Me Katende de l’Asadho a déclaré, le 15 mai 2019 à une radio locale que cette tâche terminée les preuves seront transmises à la Justice.

Une semaine auparavant, M. Kalev Mutond avait émis sur les médias un communiqué où il dénonçait des ‘judas’ et réitérait son soutient indéfectible à l’ancien président Kabila. Nombre d’observateurs n’avaient pas établi le lien entre la dénonciation des ‘judas’ et l’attachement à Kabila. Maintenant ces observateurs savent que c’était un signal aux enquêteurs de ne pas aller loin car en visant Kalev, ils allaient égratigner l’ancien président Kabila. L’ancien chef de l’ANR a voulu les prendre de vitesse.

61 ans d’âge, Kalev Mutond est l’une des 14 personnalités congolaises sanctionnées par l’Union européenne (UE) pour la répression des manifestations de l’Opposition et de la société civile dans les  dernières années du régime Kabila.

Mme Francine Muyumba accusée de torture sur des militaires de sa garde rapprochée

Francine-Muyumba Presse 2019

Francine-Muyumba Presse 2019

Dans le cas de la sénatrice Francine Muyumba, son avocat a répondu fermement sur les ondes des radios nationales aux accusations des ONG de droit de l’homme dont l’Association Congolaise pour l’Accès à la Justice (ACAJ) pour des actes de tortures infligés aux militaires commis à la garde de cette dernière.

Au lieu de dégager les responsabilités de la sénatrice, l’avocat a évoqué le grand engagement de Mme Muyumba en faveur de l’élection de Zoé Kabila au gouvernorat de la province de Tanganyika.

 » L’engagement politique de Mme Muyumba n’a rien à voir avec des violences commises sur des militaires, anciens gardes de corps,  actuellement hospitalisés dans des centres hospitaliers de la place, » assure Me Kapiamba.

L’ACAJ cherche plutôt à découvrir qui a donné l’ordre de torturer ces militaires accusés par la sénatrice d’avoir dérobé des effets de valeurs. L’association a aussi prodigué des conseils à cette occasion aux autorités lésées de s’adresser aux magistrats et juges militaires habilités à connaître la méconduite des hommes sous les drapeaux.

Rombaut Kamwanga    

 

 

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