Le vainqueur de la présidentielle de 2018 doit être accueilli par une liesse populaire

Comme dans d’autres pays du monde, la RDC doit, le jour de la proclamation des résultats des scrutins combinés de ce dimanche 23 décembre 2018, voir l

Message de l’Assemblée Episcopale Provinciale de Kananga à l’Eglise et à la population du Grand Kasayi
Vérité des urnes : Pas d’hypocrisie à la CENCO
Présidentielle 2023: Denis Mukwenge sur la liste des Candidats Présidents en RDC

Comme dans d’autres pays du monde, la RDC doit, le jour de la proclamation des résultats des scrutins combinés de ce dimanche 23 décembre 2018, voir la population envahir les rues pour fêter la victoire du nouveau président élu.

L’ambiance ne doit pas être comme celle de 2006 ou de 2011 où la ville de Kinshasa et les autres grandes villes du pays sont restées indifférentes à la victoire du vainqueur. La majorité des électeurs ne se sont pas sentis concernés par cette victoire.

Pour fêter cette victoire, les partisans du vainqueur s’étaient « retirés » dans certains coins de la capitale pour célébrer ces victoires à la Pyrrhus, loin des regards du peuple. C’est pour cela que feu Etienne Tshisekedi a déclaré urbi et orbi que Joseph Kabila n’a jamais été élu en RDC. Cela n’a jamais été démenti de son vivant.

Il ne doit plus avoir la continuité de ce type des victoires électorales en RDC.  Les électeurs doivent se retrouver à travers le candidat proclamé par la centrale électorale. C’est un indice capital qui prouve que les résultats reflètent la vérité des urnes.

La population doit être en liesse ce jour-là. Elle doit descendre dans la rue de façon spontanée comme ce fut le cas avec la fausse rumeur sur la victoire de Jean-Pierre Bemba en 2006 au niveau de la Cour suprême.  Ils étaient des milliers de Kinois à sillonner la ville de Kinshasa pour fêter cette fausse victoire.

C’est une fête pareille que les Congolais veulent vivre. C’est pour y arriver que l’Episcopat congolais n’a cessé d’appeler à la tenue des élections libres, apaisées, crédibles et transparentes. L’on s’attend à ce que la CENI de Corneille Nangaa et de Norbert Basengezi  remplisse ces critères.

Toutefois, il est à craindre que la publication des résultats autres que ceux des urnes ne mettent la poudre au feu et amènent le pays au chaos tant redouté par les Evêques.

La balle est donc dans le camp de la CENI. Elle est appelée à jouer franc jeu en obéissant à la volonté du souverain primaire.

JRB

 

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: 0
WP Radio
WP Radio
OFFLINE LIVE