FCC et CACH : La guerre des ondes entre Lambert Mende et Baudouin Mayo

Juste après le rappel des troupes fait par Joseph Kabila le mercredi dernier dans sa ferme privée de Kingakati où tous les présidents des partis polit

Sans informateur, Tshisekedi et Kabila pour une coalition gouvernementale
La désignation des responsables locaux suscite des agitations au sein de la coalition au pouvoir
Du binz entre FCC et CACH

Juste après le rappel des troupes fait par Joseph Kabila le mercredi dernier dans sa ferme privée de Kingakati où tous les présidents des partis politiques, membres du Front commun pour le Congo (FCC), ont rehaussé de leur présence, Lambert Mende et Jean-Baudouin Mayo s’engagent dans la guerre des ondes sur la formation du nouveau gouvernement.

Les couples Tshesekedi et Kabila lors de cérémonie d’investiture

Au cours de cette rencontre très significative marquant la rentrée politique de Joseph Kabila, les membres du FCC se sont ligués sur les revendications de la primature et le contrôle des assemblées nationale et provinciales, à cause de leur majorité parlementaire.

Pour réaffirmer leur fidélité et loyauté à leur autorité morale, tous les présidents des partis politiques présents ont signé un acte d’engagement, consolidant ainsi la coalition FCC qui vient de passer d’une plateforme électorale à un regroupement politique. Une façon de calmer les ardeurs de certains de ses cadres, qui ne cessaient de revendiquer la direction de quelques institutions. Le cas de l’autorité morale de l’AFDC et Alliés qui voulait la primature. Mais aujourd’hui, Modeste Bahati Lukwebo veut la présidence du Bureau de l’Assemblée nationale.

De flèches croisées

Lambert Mende, membre du FCC

Le ministre de la Communication et Médias, Lambert Mende, n’est pas allé par le dos de la cuillère pour dire que le camp FCC comptant environ 350 députés nationaux et une majorité dans presque toutes les assemblées provinciales, on n’aura plus besoin d’un informateur. Pour lui, les choses sont claires, la coalition CACH n’a que 59 élus nationaux, ce n’est même pas la moitié du FCC.

« La majorité parlementaire étant connue, il n’y a pas lieu pour le président Félix Tshisekedi de désigner un informateur pour l’aider à identifier les équilibres parlementaires en vue de la formation du futur gouvernement », assure le député national Mende, jusque-là ministre de la Communication.

La réplique du secrétaire général de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Jean-Baudouin Mayo Mambeke, n’a pas tardé, il a orienté sa réaction vers les lois du pays, la Constitution. Pour lui, comme le Cap pour le Changement (CACH), le Front commun pour le Congo (FCC),   n’a pas de majorité parlementaire.

Jean-Baudouin Mayo, membre du CACH

« Le FCC n’a pas la majorité parce que le FCC n’est pas une réalité juridique, nous sommes favorables à une coalition et non une cohabitation », a répliqué Baudouin Mayo de la coalition CACH, avant d’ajouter : « Au sortir des élections de 2018, aucun parti politique ni regroupement politique n’a réalisé la majorité parlementaire, c’est-à-dire 250 + 1. Normalement, si nous sommes sérieux avec nous-même, le président de la République doit nommer un informateur pour reconnaître une majorité qui se dégagera de ceux qui voudraient se mettre ensemble pour diriger le pays ».

Gel Boumbe

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: 0
WP Radio
WP Radio
OFFLINE LIVE