RDC : la veuve de Mundueri s’exprime à propos de la disparition de son mari

 Vue feu artiste Mundueri

Mundueri Vantard est  décédé le jeudi 30 mai 2019 à la clinique Ngaliema dans la commune de la Gombe aux environs de 13h. L’artiste comédien Roger Vika, autrement appelé Mundueri Vantard, a laissé derrière lui cinq enfants sous la responsabilité de sa femme.

Pour ce, la veuve Yvette Vika a fait appel à la presse congolaise le mardi 04 juin 2019 au n° 9 sur l’avenue Nselo, dans la commune de N’djili. Selon la veuve, son défunt mari est mort suite à une crise cardiaque après plusieurs  courses épuisantes qu’il avait effectuées.

Après la crise, il a été amené à l’hôpital Simone la congolaise à N’djili le mercredi 29 mai 2019.  Le lendemain, les médecins ont réalisé que son état ne s’améliorait  pas, Ils ont décidé de son transfert à la clinique Ngaliema. C’est là qu’il a rendu son dernier soupir.

Cette triste nouvelle a bel et bien affecté sa famille, plus profondément sa femme compte tenu de la charge des enfants. Elle a lancé un appel pour qu’elle ne soit pas abandonnée avec ses enfants.

S’agissant du programme des obsèques, elle a signalé que aussi  que le programme des obsèques de son défunt mari n’est pas encore rendu public.

Parcours de l’artiste comédien Mundueri

De sa jeunesse Roger Vika  a passé son temps à la paroisse saint Agnès de  N’djili comme choriste. Il s’est inscrit à l’institut national des arts (Ina) où il a fait l’art dramatique. Dans le domaine théâtral, Mundueri a fait ses premiers pas dans le groupe de Me Paille où il a rencontré  Lady Esobe et Gaou, son collaborateur particulier.

Quelques temps après,  il a quitté Me Paille pour aller former son groupe  Lis-boy avec Esobe et Gaou, sponsorisé par Wabelo Rango. Après des mois de travail, Esobe les a laissés pour aller former sa propre troupe théâtrale et  Mundueri évolua avec Gaou jusqu’à sa mort.

Gaou, le bras droit de Mundueri, est très affecté par la disparition de son collaborateur. Inconsolable, il ne cesse de pleurer pour leur séparation. « Le défunt était comme un frère pour lui avec le temps qu’ils ont passé ensemble », a-t-il dit. De son côté,  il a demandé une assistance sociale pour la famille de Mundueri.

Dada Babala (stagiaire)