Par l’entremise de son porte parole, l’Union Européenne (UE) s’est exprimée sur l’évolution du processus électoral en RDC le jeudi 30 août 2018. Ce
Par l’entremise de son porte parole, l’Union Européenne (UE) s’est exprimée sur l’évolution du processus électoral en RDC le jeudi 30 août 2018. Ce faisant, elle joint sa voix à celles du Conseil de sécurité des Nations Unies et des évêques de la CENCO, pour exiger des élections crédibles, transparentes et pacifiques en décembre 2018.
Cette déclaration intervient six jours après la publication par la CENI d’une liste provisoire des candidats aux élections qui d’après cette instance européenne : « constitue une étape clé vers le scrutin du 23 décembre 2018 ».
Les six candidats présidentiels, contestant leur exclusion de la course, ont toutefois introduit leur recours auprès de la Cour Constitutionnelle. De ce point de vue, l’UE estime que « les décisions de la Cour Constitutionnelle seront cruciales afin de renforcer la confiance dans le processus ». Et d’ajouter que « la Cour ainsi que la CENI doivent agir en toute transparence et impartialité conformément à la législation congolaise ».
Par ailleurs, l’ouverture de l’espace politique et démocratique, le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales et la mise en œuvre des mesures de décrispation et des recommandations de l’OIF ainsi que la définition d’un consensus sur l’utilisation de la machine à voter, restent, selon l’UE, « des facteurs indispensables pour arriver à un résultat accepté par toutes les parties prenantes et à la stabilisation durable en RDC ».
Enfin, « l’UE reste disposée à appuyer le processus électoral en concertation avec les acteurs congolais concernés et continuera de travailler en étroite concertation avec les pays de la région, l’Union Africaine, la SADC et les Nations-Unies qui peuvent jouer un rôle essentiel vers les élections », conclut la déclaration.
Junior Kitambala
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