Pour se maintenir ou quitter le pouvoir : « Quatre chefs d’Etat africains en tête-à-tête avec Joseph Kabila »

Après les passages des présidents Angolais Joao Lourenço, Congolais Denis Sassou Nguesso, il y a presque deux semaines et Gabonais Ali Bongo le vendre

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Après les passages des présidents Angolais Joao Lourenço, Congolais Denis Sassou Nguesso, il y a presque deux semaines et Gabonais Ali Bongo le vendredi dernier, Emmerson Mnangagwa, le président Zimbabwéen au pouvoir depuis le 24 novembre 2017, est arrivé à Kinshasa ce mardi 27 février, pour sa première visite officielle en RDC. Après une séance de travail avec son homologue Congolais Joseph Kabila, le chef de l’Etat Zimbabwéen a regagné Harare ce mercredi dans la matinée.

Entretien entre Kabila et son homologue Mnangagwa à Kinshasa

C’est le quatrième chef d’Etat africain, à venir en RDC en l’espace de deux semaines. Autant de tours pour ces derniers, autant de questions pour le peuple Congolais : Pourquoi cette succession de visites à Kinshasa de Chefs d’Etat africains ? Viennent-ils s’entretenir avec leur homologue Congolais au sujet de la situation politique qui prévaut au pays ou c’est tout simplement des rencontres d’amitié et de soutien à leur collègue.

Deux de ces quatre hôtes de Joseph Kabila sont de dictateurs qui ne veulent pas quitter le pouvoir, il s’agit de Denis Sassou N’Guesso de la République du Congo et son voisin Ali Bongo du Gabon. Dans ce cas d’espèce, quels conseils ces derniers vont-ils prodiguer à leur homologue congolais qui souffle du chaud et du froid, à cause de la fin de son mandat à la tête du pays depuis décembre 2016. Aujourd’hui, Joseph Kabila entame la deuxième année illégitime à la tête de la RDC, d’où grognes et protestations se font sentir dans le chef de la population à travers le pays. Ces chefs d’Etat viennent-ils soutenir le maintien au pouvoir de leur collègue ou c’est pour le pousser à le quitter dans la dignité.

Kabila et Mnangagwa, avant de se séparer

Les deux autres, fraîchement arrivés à la tête de leur pays, l’Angolais Joao Lourenço élu démocratiquement aux élections de l’année et le Zimbabwéen Emmerson Mnangagwa au pouvoir par coup d’Etat silencieux, peuvent apporter une lueur d’espoir en faveur de la population Congolaise. Ces deux derniers Chefs d’Etat sont arrivés au pouvoir par la volonté de leur peuple qui voulait l’alternance, après de longues années au pouvoir de leurs prédécesseurs à la tête de leurs pays.

« Mais ce que les Congolais déplorent jusque-là, c’est de ne voir, malgré le défilé de ces derniers à Kinshasa, aucun changement dans le comportement de la Majorité au pouvoir. Ils s’enfoncent encore et toujours dans la destruction de la potentialité humaine du pays à tous les niveaux », déclare un membre du Rassemblement.
« Ils viennent à Kinshasa pour se féliciter parce qu’ils sont au pouvoir et non pour autre chose. L’un ne peut dire à l’autre de faire la volonté de son peuple, mais plutôt que de lui renforcer le moral pour être dur comme un fer contre son peuple », a estimé un membre de la société civile.

Gel Boumbe

 

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