Après différents passages dans certains marchés de Kinshasa, le montant de certains légumes se voit doublé voire même triplé depuis janvier 2021 jusqu
Après différents passages dans certains marchés de Kinshasa, le montant de certains légumes se voit doublé voire même triplé depuis janvier 2021 jusqu’en octobre 2022.
Il a été noté que le prix d’une botte d’amarantes dites « Bitekuteku » qui nous vient du site agricole de Kinkole, dans la commune de la N’sele est passé de 1000FC à 2000FC, une botte de pointes noires qui provient de la ville de Kisantu, dans la province du Kongo Central qui se vendait à 1500FC est actuellement négociée entre 2500FC et 3000FC. Mais aussi une botte des feuilles de manioc qui était à 2000FC atteint aujourd’hui 4000FC voire même 5000 FC selon l’heure de vente, au marché de Barré dans la commune de Ngaliema.
Il y a aussi des légumes très consommés à Kinshasa tels que les feuilles de patates connues sous l’appellation de « Matembele » très souvent en provenance du site agricole de Nguele dans la commune de Limete, qui se vendaient à 1000Fc mais en ce jour elles sont négociées jusqu’à 2000FC ou 2500FC.
Par contre, il y a aussi des légumes qui ont su garder leur prix d’avant de 500FC et 1000FC comme le « Lumba-Lumba » soit le Basilic en provenance du site de Saïo, dans la commune de Kasa-Vubu ; les feuilles de Bikalakasa.
Mais aussi selon l’enquête menée, il y a aussi des légumes dont le prix est en baisse. A titre illustratif, le choux en provenance de Mbanza-Ngungu dans le Kongo Central qui était à 1000FC présentement à 500FC ; les feuilles de courge communément appelées « Mukengedji » ainsi en lingala connues sous le nom de « Misili » en provenance du quartier III, dans la commune de Masina autrefois à 2000FC aujourd’hui à 1000FC.
Pour les vendeuses de ces divers produits, la hausse du prix s’explique par le changement de saison, du fait que chaque légume a sa période de moisson favorable mais aussi par des ravages des champs dus aux pluies diluviennes occasionnant ainsi la rareté des denrées alimentaires.
Luamba Ntumba Cynthia / Stagiaire UCC
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