La nouvelle tarification de transport en commun à Kinshasa cause beaucoup de tracas lors de la paie du transport et cela depuis le réajustement du pr
La nouvelle tarification de transport en commun à Kinshasa cause beaucoup de tracas lors de la paie du transport et cela depuis le réajustement du prix du transport public par le gouverneur de la ville, André Kimbuta Yango et rendu exécutoire le mercredi 2 mai 2018 dernier. Des taximans et receveurs ont du mal à retourner la monnaie de rechange à cause de la rareté de petites coupures en circulation.
« Au regard de la nouvelle tarification sur différents itinéraires, nous constatons que des chauffeurs augmentent déjà de manière illicite le prix de courses. L’augmentation du prix de la course est de 100 et 150. Nous payons déjà 700Fc à la place de 650 faute de monnaie de retour. », se plaint un client à bord d’un taxi bus. En effet, selon la population, cela exige une disponibilité de petites coupures de 50, 100 et 200 francs congolais sur terrain.
Faudra-t-il déjà noter qu’il ya quelque années, les chauffeurs avaient unilatéralement majoré le prix des courses qui étaient par exemple de 450Fc à 500, de 350 à 400 puis à 500 par manque de monnaie de retour pour les clients. Aujourd’hui dès les premières semaines, les courses de 650Fc sont passées directement à 700Fc par rareté de coupure de 50Fc, la grande crainte serait que les coupures de 100Fc deviennent aussi rares pour voir le prix de la course grimper jusqu’à 800Fc en lieu et place de 650 et 700Fc.
Des cambistes circonstanciels au secours des transporteurs désemparés
Suite à cette situation, des jeunes gens se pointent sur les routes principales de la ville avec de petites coupures pour faciliter la monnaie aux chauffeurs et receveurs. C’est au taux de 800 à 900 FC pour un billet de 1000Fc. Pourtant une pratique illicite qui se fait au vu et au su de tout le monde.
Cette situation a amené la population à diriger son regard vers la Banque centrale du Congo pour remédier à ce problème en mettant à la disposition de la population ces petites coupures. Cette opération est indispensable malgré les réticences de cette institution à le faire. L’impression de coupures à faible valeur faciale coute cher. Selon des sources fiables, l’Hôtel de monnaie aurait imprimé, il y a quelques mois des billets de petites coupures qu’il a expédiés dans les provinces et un autre lot serait en train d’être imprimé pour Kinshasa.
Pétronelle Lusamba
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