M. Abdul Aziz révèle la partie invisible de l’action du BCNDH

M. Abdul Aziz a souligné au cours de sa présentation du rapport du Bureau des Nations Unies pour les droits de l'Homme, BCNDH le 30 mars 2018, qu'il

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M. Abdul Aziz a souligné au cours de sa présentation du rapport du Bureau des Nations Unies pour les droits de l’Homme, BCNDH le 30 mars 2018, qu’il leur faut travailler avec les autorités pour faire en sorte d’influencer et de changer un peu le cours des choses. L’officiel onusien a reconnu: « Cette partie-là est la moins visible. « 

BCNUDH-Haut-commissariat

BCNUDH-Haut-commissariat

L’Officiel onusien a aussi déclaré que c’est surtout l’appui technique et le travail de plaidoyer avec les autorités judiciaires, avec le Ministère de la Justice et le Ministère des Droits Humains qui importe. Il veut  essayer de les amener à prendre les mesures nécessaires, les mesures correctives, ouvrir des enquêtes, faire les changements normatifs qui s’imposent mais aussi, aller dans le sens réellement d’ouvrir des procès qui permettent de façon très claire de lutter contre l’impunité.

« Le Bureau des Nations Unies pour les droits de l’Homme, BCNDH, a précisé auparavant, son Directeur, M. Abdul Aziz dispose d’ un mandat institutionnel et agit aussi selon des résolutions qui nous sont données par le Conseil de sécurité des Nations Unies et qui dit dans quel sens nous devons travailler. Le travail que nous faisons, le travail de monitoring, et de reporting participe à cela, constater ce qui ne va pas ».

Une première, le Gouvernement reconnaît des manquements

M. Abdul a concédé qu’il y a des insuffisances à ce niveau-là, c’est pour cela que le rapport de la Commission d’enquête mixte-3121 a son importance. L’officiel onusien a déclaré : « C’est pour cela que tout le monde se réjouit de ce pas important qui a été franchi par la publication d’un rapport qui reconnaît pour la première fois, une responsabilité claire de la part du Gouvernement attribuée à ses propres forces de sécurité et de défense et qui dit effectivement qu’il y a eu des manquements. Il y a des actions qui auraient dû être posées pour éviter que la violence, qui est survenue dans le cadre de la gestion des manifestations publiques, ait pu se produire et qu’en conséquence, des mesures doivent être prises. Ces mesures sont normatives, ces mesures sont judiciaires. Elles consistent à ouvrir des enquêtes et à initier des poursuites ».

Le BCNDH veut aller plus loin

« Et dans ce cadre-là, a affirmé M. Abdul, c’est un résultat qui a été atteint, il nous faut aller un peu plus loin. Aller plus loin consiste à créer les conditions pour que les recommandations de cette commission puissent être mises en œuvre et qu’un nouveau départ puisse être trouvé afin que tout ce qui s’est passé ne puisse plus jamais se reproduire ».

M Abdul a précisé que le rôle des institutions onusienne , c’est de travailler de façon technique avec le Gouvernement pour que ceux qui ont été identifiés comme étant les auteurs, que ses enquêtes puissent être tenues pour les identifier de façon très claire, et qu’une procédure judiciaire puisse être initiée à leur encontre et que des sanctions appropriées soient prises. L’impunité contribue à perpétuer la violence. Dans un second volet le BCNDH renforce les capacités de ces institutions-là : la PNC et les forces armées [dont] l’utilisation de la force, pour beaucoup, est symptomatique du manque des capacités et du manque de compréhension des normes et des règles à respecter dans le cadre des interventions.

Rombaut Kamwanga

 

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