En marge de la 3ème édition du Festival International des peuples autochtones, FIPA, ouvert officiellement le vendredi 7 septembre 2018 par la minis
En marge de la 3ème édition du Festival International des peuples autochtones, FIPA, ouvert officiellement le vendredi 7 septembre 2018 par la ministre de la Culture et art de la RDC, Mme Astrid Madia Ntumba, à la place de la reconstruction (Échangeur de Limete), un cadre de réflexion, d’échange et de découverte a été créé autour du thème: Autochtones, pour valoriser les savoirs endogènes pour orchestrer les rencontres interculturelles entre les peuples autochtones du monde et d’autre communautés.
Ce festival n’a pas été sectoriel c’est-à-dire organisé uniquement pour les pygmées congolais mais il a été ouvert à tous les autochtones venus des autres cieux, notamment du Congo Brazzaville, de la RCA, de l’Amazonie et de quelques représentants du Burundi.
Ouvert pour trois jours, du 7 au 9 septembre 2018, ce festival fera l’objet d’échange du point de vue scientifique sur des thèmes qui cadrent avec l’environnement, le changement climatique, du point de vue politique où les politiques avec divers décideurs vont réfléchir sur des sujets spécifiques afin de voir quels sont les engagements que notre pays peut prendre sur le plan sectoriel pour favoriser et promouvoir les autochtones, leur culture et leur droit, mais aussi du point de vue culturel, un espace culturel qui sera aménagé pour des expositions des œuvres d’art, de la pharmacopée qui est la médecine traditionnelle propre aux autochtones. Un espace purement pédagogique et de loisir pour les enfants afin qu’ils participent et apprennent ce qu’est le peuple autochtone.
En outre, un mot du peuple autochtone a été adressé par Mr Bolusu du Burundi qui représentait les peuples autochtones du monde. « Le monde entier compte, parmi les populations, les peuples autochtones qui sont appelés selon diverses appellations. Bien que pluriel, ce peuple partage les défis similaires liés à la reconnaissance et à la protection de leurs droits plus fondamentaux. Depuis des décennies les peuples autochtones demandent la reconnaissance de leur identité, leur mode de vie, leur territoire et leurs ressources naturelles, les peuples autochtones continuent d’être victimes des discriminations et de graves injustices, parfois même considérés comme des sous- hommes ».
En ses mots, madame la ministre dit être heureuse de lancer en ce jour les activités du FIPA, elle félicite également l’organisation de ces assises et s’engage avec son ministère de les soutenir.
Il sied de rappeler que la première édition du FIPA fut organisée en 2013, la deuxième en 2015 et aujourd’hui il est à sa 3 édition.
Ruth Lutu (stagiaire)
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