La promotion du droit des femmes, une lutte de longue haleine pour l’ambassadrice de la Suisse

Lors de la projection du film ‘‘ L’Ordre divin’’   a l’occasion de 70 ans de la Déclaration universelle de droits de l’homme, Madame Siri Walt, amba

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Une attitude du public pendant la projection

Une attitude du public pendant la projection

Lors de la projection du film ‘‘ L’Ordre divin’’   a l’occasion de 70 ans de la Déclaration universelle de droits de l’homme, Madame Siri Walt, ambassadrice de la Suisse en RDC s’est adressé aux invités venus de partout et a fait l’état de lieu sur les droits des femmes actuellement. L’ambassadrice a reconnu que la promotion du droit des femmes est une lutte de longue haleine. L’Ordre divin  projeté le jeudi 06 septembre 2018 à l’Institut français à la grande halle a suscité beaucoup de réactions du public spectateur.  

Dans son allocution, Siri Walt a rappelé que le droit de l’homme constitue notre texte de référence pour protéger les libertés et les droits fondamentaux de chaque individu. Ces principes ont largement contribué à la facilitation et l’adoption par des organismes régionaux à travers la Charte africaine de droit de l’homme en 1981 et la Convention d’Europe de droit de l’homme en 1950.

Elle a indiqué que cette déclaration de droit de l’homme est aujourd’hui un instrument essentiel des citoyennes et citoyens pour exiger les droits civiques, politiques, sociaux, économiques, etc. Mme l’ambassadrice de la Suisse a reconnu que la promotion des droits de l’homme est un effort de longue haleine qui doit se poursuivre sans relâche.

Parlant de son pays, Mme Siri Walt a confié que la Suisse s’engage en faveur d’un cadre multilatéral. Elle a assuré que son pays fait la promotion de droits de l’homme comme  une lutte constante en particulier le droits de la femme. Elle a rappelé que les droits ont été acquis de haute lutte. Le film montre les différentes facettes de la lutte pour l’obtention du droit de vote à cette époque ; le rôle, la place  de la femme, la libération sexuelle, les relations dans le couple, l’influence sociale, la tutelle légale du mari.

De grandes figures qui ont fait des droits des femmes leur cheval de bataille sont montées au créneau    

Des grandes figures militant pour le genre en RDC

Des grandes figures militant pour le genre en RDC

Après la projection du film, nombre de spectateurs ont exprimé  leurs impressions. Parmi ceux-ci,  de grandes figures qui ont fait des droits des femmes leur cheval de bataille sont montées au créneau. Mme la sénatrice et secrétaire générale du MLC, Eve Bazaïba, pour sa part, s’est réjouie d’avoir été invitée à suivre ce film qu’elle trouve très ressemblant à la réalité actuelle de la société africaine en général et congolaise en particulier. Elle a souligné que l’ignorance fait que la  victime elle-même devienne consentante et  résistante au changement. En suggestion, Mme Eva Bazaïba a demandé à l’ambassadrice d’organiser une matinée tout entière d’échange et de partage d’expériences autour de ce sujet si sensible pour une société équilibrée. « Si la femme gagne, c’est toute la société qui gagne ».

Mme Anny Modi, directrice exécutive de l’ONG Afia Mama Asbl , a reconnu que si les femmes se battent aujourd’hui contre la discrimination basée sur le genre, c’est parce qu’un travail a été fait quelque part. Elle a ajouté que  la déclaration universelle des droits de l’homme est le fruit de grands sacrifices, d’une solidarité et d’une prise de conscience. « Aujourd’hui nous avons des soubassements qui sont des droits, des documents sur lesquels nous pouvons nous appuyer » a conclu l’activiste des droits des femmes.

Mme Awa, représentante d’Onu-femme, quand à elle, estime que ce film l’inspire et donne des fortes émotions grâce à la maturation, la solidarité et la force de conviction dont   ces femmes ont fait preuve. C’était un moment important d’échange et de partage d’expérience.

Le représentant du Bureau conjoint de Nations Unies pour le droit de l’homme, Ndiaye a relevé les difficultés des femmes à accéder à des postes de prise de décision, de donner sa nationalité à son enfant, etc. D’après Ndiaye la lutte doit continuer

Pétronelle Lusamba

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