Des militaires de la FARDC, ainsi que des policiers ont empêché les étudiants de l’Université de Kinshasa (Unikin)de marcher le 30 novembre 2017 pour
Des militaires de la FARDC, ainsi que des policiers ont empêché les étudiants de l’Université de Kinshasa (Unikin)de marcher le 30 novembre 2017 pour réclamer le départ du président Kabila du pouvoir à la fin de cette année.
En effet, l’article 64 de la constitution de la République Démocratique du Congo stipule : « Tout congolais a le devoir de faire échec à tout individu ou groupe d’individus qui prend le pouvoir par la force ou qui l’exerce en violation des dispositions de la constitution ». Cette même constitution dit dans le même article que « toute tentative de renversement du régime constitutionnel constitue une infraction imprescriptible contre la nation et l’Etat ; elle est punie conformément à la loi ».
Il faut dire que l’interprétation de cet article de la constitution divise, selon qu’on est du pouvoir ou de l’opposition ou encore de la société civile.
A en croire un étudiant militant d’un mouvement citoyen de la place, « Dans la matinée du 30 novembre 2017, les FARDC et les éléments de la police nationale ont empêché les étudiants de marcher. Ces derniers sont restés dans les homes, car tout attroupement était interdit. Les étudiants exigent le départ du président J. Kabila avant la fin de cette année. »
Ils ont entendu des coups de feu, des balles réelles. Au home 20, un étudiant a été touché par une balle qui a transpercé le mur de sa chambre.
Les étudiants déplorent les comportements des militaires, ainsi que des policiers congolais qui se permettent de tirer à balle réelle et surtout d’empêcher les citoyens d’exercer leur droit reconnu et garanti par la constitution.
Laurianne Lolo Mpotambwa
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