L’élévation du séparateur sur le boulevard Lumumba n’a pas changé le comportement de la population

L’élévation du séparateur sur le boulevard Lumumba n’a pas changé le comportement de la population

Après plus d’un an maintenant qu’on a élevé le séparateur sur le boulevard Lumumba, dans le district de  Tshangu, précisément de Bitabe à Pascal, pour

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Après plus d’un an maintenant qu’on a élevé le séparateur sur le boulevard Lumumba, dans le district de  Tshangu, précisément de Bitabe à Pascal, pour empêcher la population de traverser le boulevard en enjambant le mur de séparation, mais le constat reste le même. La population continue à sauter.

Malgré de nombreuses initiatives mises en place dans cette partie de la ville de Kinshasa pour protéger cette population et les chauffeurs, qui tournaient un peu partout et causaient des embouteillages, il se constate  qu’il n’y a aucun changement de comportement. Les piétons continuent à sauter les séparateurs qui mesurent environ un mètre d’hauteur.

Pour rappel, avant même d’élever les séparateurs, il y a eu construction d’une  passerelle à Bitabe et une autre à Pascal que la population utilise rarement. Ce qui justifie l’élévation de séparateurs pour l’obliger à valoriser les passerelles pour traverser le boulevard Lumumba.

« Nous faisons attention en sautant et en même temps nous sommes conscients du risque. La passerelle est trop longue pour traverser, ça peut te prendre plus ou moins  5 minutes. Voilà pourquoi j’utilise ce moyen », a dit Marcel qui venait d’enjamber le séparateur.

« Sur la passerelle-là d’ailleurs les voleurs et autres voyous en font leurs demeures, tu montes et ils t’attaquent, voilà pourquoi on préfère ici », a affirmé Martin Kanda qui s’apprêtait à passer au-dessus d’un séparateur.

« Moi, je n’arrive pas à comprendre. Il y a déjà eu plusieurs accidents, mais les gens continuent à cette pratique », a expliqué Nadège, une vendeuse à Pascal

Le changement de mentalités n’est pas facile et la communication pour le développement demande une concertation avec les concernés pour faciliter et permettre l’implication de ces derniers. Reste à savoir si cette communication portera fruits à Tshangu.

Charonne Bitota Mukendi/Stagiaire  de Saint-Augustin de Kinshasa

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