Le retrait de la Monusco est un processus complexe

La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Leila Zerrougui, a été interpellée le 22 avril2019 à Kinshasa sur le retrait

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La Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Leila Zerrougui, a été interpellée le 22 avril2019 à Kinshasa sur le retrait de la Monusco de la République Démocratique du Congo surtout face aux rumeurs persistantes. Le Haut fonctionnaire onusien a affirmé que c’est un processus complexe.

 

Mme Leila Zerrougui

Mme Leila Zerrougui

« En ce qui concerne la Monusco, je répète encore, ce n’est pas moi qui décide du retrait de la Monusco, a déclaré d’emblée Mme Zerrougui. Ce ne sont même pas les Nations Unies, ce sont les Etats membres du Conseil de sécurité, qui eux évaluent. Les experts de ces pays sont venus ici, on les a amenés en pleine période de tension. On les a amenés là où il y a des problèmes. Ce n’est pas moi qui leur explique ».

Des experts onusiens ont été partout

Mme Zerrougui a précisé :  » Avant de rédiger la résolution ils étaient-là, ils sont partis à Beni, au Tanganyika, à Goma, au Sud-Kivu. Ils ont été partout où il y a des problèmes parce que c’est eux qui décident. Et ils ont fait leur propre évaluation et c’est eux qui ont décidé de donner un mandat de 9 mois avec la stratégie globale. Ils ont rencontré les autorités, ils ont rencontré les responsables, ils ont été sur le terrain, ils ont parlé à la population, aux FARDC, ils ont rencontré nos militaires. Donc, c’est quelque chose qui a été bien pensé. Ce n’est pas que nous, on fait un petit rapport, on envoie, ça y est, ils vont nous croire, ils décident. C’est beaucoup plus complexe. On est interpellé au quotidien parce que les pays qui mettent de l’argent, les pays qui décident d’envoyer les troupes, les pays qui décident où on doit être déployé, ils doivent s’assurer de l’information qu’ils reçoivent…

De l’évaluation quasi quotidienne à l’évaluation trimestrielle

Mme Zerrougui a rappelé : « L’année dernière comme vous le savez, c’était un rapport chaque mois à cause des élections. Maintenant dans cette résolution, ils ont dit un rapport tous les trois mois. L’année dernière, j’ai briefé entre juillet et fin décembre, 13 fois le Conseil de sécurité. Deux fois par mois, ils ont dit une fois, mais parfois ils m’appelaient deux fois, parfois c’était trois fois par semaine qu’ils demandaient des briefings. Donc ce n’est pas qu’on va juste faire un maquillage, et l’envoyer et ils seront contents et ils seront contents et dire que maintenant on peut partir du Congo, tout va bien ».

Rombaut Kamwanga

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