Le retrait de Kabila de la présidentielle alourdit le processus électoral

Les chefs d’État de neuf pays voisins de la RDC, qui craignaient une explosion de violence avec son lot de réfugiés en cas de tentative de passage en

Candidat commun de l’opposition, Martin Fayulu n’a jamais pactisé avec Kabila
Mgr Ambongo : « Que Félix Tshisekedi n’oublie pas qu’il vient du peuple »
Le processus électoral : des chiffres vertigineux pour les scrutins du 23 décembre 2018

Les chefs d’État de neuf pays voisins de la RDC, qui craignaient une explosion de violence avec son lot de réfugiés en cas de tentative de passage en force du président vers un troisième mandat, respirent, mais le peuple congolais se trouve dans la même situation qu’avant le retrait de Kabila à la présidentielle. La communauté internationale, dans son ensemble, félicite Kabila pour son geste posé près de deux ans après à l’expiration de son second mandat, mais les congolais sont sur le soif d’obtenir les élections crédibles, transparentes, apaisées et inclusives.

Les acteurs politiques congolais dans la déception

La tâche n’est pas facile, Kabila ne veut pas perdre les élections. Quel que soit la position à laquelle lui et sa famille politique se trouvent, éloigné de l’estime du peuple à cause de la misère dont ils ont plongé le pays, ils sont déterminés, à tout prix, à ne pas lâcher prise. Les institutions juridiques, politiques, administratives étant sous leur contrôle, ils ne rêvent à aucun cas à la crédibilité, à la transparence, à l’apaisement et à l’inclusivité des élections.

Rien n’est plus à cacher. Les cadres du PPRD, de la majorité, du FCC ne cessent de le dire tout haut. Dans leur famille, auprès de leurs connaissances et avec leurs futurs électeurs qu’ils ne cessent à laver le cerveau avec quelques billets de banque, ils échangent sans plus cacher les stratégies à utiliser pour embrouiller la situation. Entre eux, ils savent que les bonnes élections ne les permettront plus à moissonner des voix pour être élus démocratiquement.

Ils pensent à leur avenir au cas où ils ne gagneraient pas les élections, surtout que la gestion calamiteuse d’un pouvoir sans partage durant 17 ans a plongé le pays dans une situation sociale chaotique. Autant d’abus publics et privés de chacun donne du fil à retordre à ces derniers d’être en dehors du pouvoir à cause de plusieurs défis qui les attendent sur le territoire national et au niveau international.

« Vaut mieux mourir avant les élections que de survivre après les élections si nous ne gagnons pas », ne cesse de lâcher un gros poisson de la Majorité présidentielle. Pour lui, tout est permis pour barrer la route à l’opposition d’accéder à la magistrature suprême en RDC. « Nous avons le pouvoir, l’armée, la police, les services de sécurité et l’argent, mais comment pouvons –nous perdre les élections ? Là, je suis en train de paraphraser le président de la République Joseph Kabila Kabange, qui nous donne au jour le jour, le courage et ce que nous allons faire pour conserver le pouvoir », nous a ouvertement déclaré ce cadre de la famille politique du chef de l’Etat qui a requis l’anonymat.

Bonneth

COMMENTS

WORDPRESS: 0
DISQUS: 0
WP Radio
WP Radio
OFFLINE LIVE