A la conférence bihebdomadaire de ce mercredi 10 octobre 2018, de la Monusco, le Lieutenant-colonel Serge Bruno Chabi, porte-parole militaire de cette
A la conférence bihebdomadaire de ce mercredi 10 octobre 2018, de la Monusco, le Lieutenant-colonel Serge Bruno Chabi, porte-parole militaire de cette structure a condamné de nombreuses attaques armées perpétrées contre les paisibles populations, notamment dans le nord-est du pays. L’officier onusien a aussi reprouvé les attaques contre les FARDC. En général, il a déclaré que la situation sécuritaire en RDC reste toujours préoccupante.
Auto-blindée de la Monusco
Le Lieutenant-colonel Serge Bruno Chabi, a ajouté que le Nord-Kivu reste toujours la province la plus affectée. « En effet, a précisé l’officier onusien, les rebelles ADF ont, intensifié leurs actions dans cette partie du pays, notamment le territoire de Beni. Hier, 9 octobre encore, une patrouille de la compagnie sud-africaine de Mayimoya en mouvement pour Mavivi avec pour mission d’escorter des personnels du bureau des Affaires civiles de la Monusco à Eringiti est tombée sur une attaque de présumés ADF. Les assaillants pillaient visiblement le village de Maibo et dépossédaient les populations de leurs biens. L’arrivée inattendue de la patrouille de la Monusco a donc été salutaire pour ces dernières. Les assaillants s’en sont alors pris à la patrouille de la Monusco qui a riposté. Malheureusement, les forces négatives avaient déjà assassiné quatre civils. Ils ont également fait un blessé léger dans le rang des militaires sud-africains ».
Auto-blindée onusienne et militaires congolais
Le porte-parole militaire onusien a rappelé que sur le plan opérationnel, la Monusco a soutenu avec succès, l’offensive lancée par les Forces armées régulières congolaises, FARDC contre les groupes armés dans le Sud-Kivu, le 20 septembre 2018. Un autre renfort de la Monusco a permis de repousser une attaque des ADF à Kasinga le 8 octobre aux environs de 17h45. L’attaque a visé cette fois-ci uniquement les militaires congolais mais n’a fait que deux blessés légers parmi les FARDC.
A chaque attaque rebelle, prompte réaction onusienne.
De façon générale a souligné le Lieutenant-colonel Serge Bruno Chabi, porte-parole militaire onusien: « A chaque attaque, la Monusco a toujours réagi en envoyant une de ses Unités d’intervention rapide en appui aux FARDC. Cette prompte réaction permet de limiter les dégâts ». L’officier onusien a conclu que la Monusco condamne bien évidemment ces attaques lâches et perfides perpétrées contre les paisibles populations et réaffirme sa volonté de combattre les groupes armés, aux côtés des FARDC et de la Police nationale, PNC en sigle, jusqu’à leur complète neutralisation.
Assistance humanitaire et médicale des Forces armées onusiennes
Des militaires du bataillon onusien ont sauvé la vie a sept victimes d’un grave accident de la route, survenu le 20 septembre. Ils leur ont administré les soins d’urgence avant de les évacuer vers l’hôpital de la ville de Kiwandja en vue d’une meilleure prise en charge. Dans l’optique de remplir sa mission dans toutes ses dimensions, la Force continue ses actions humanitaires au profit des populations les plus démunies ; ainsi les populations de Rwindi, Nord-Kivu, ont bénéficié d’une assistance médicale faite de consultations et de don de médicaments de la part du premier bataillon indien la semaine dernière.
La Monusco intervient aussi à l’Ouest au Kongo central
Incendie a Kisantu accident 2018
Le Lieutenant-colonel Chabi a révélé que les troupes de la Monisco se sont mobilisées le 6 octobre dernier afin de porter secours aux nombreuses victimes d’un accident de la voie publique, survenu suite à la collision entre un camion-citerne et deux autres véhicules, à proximité du marché de Mbuba, village de Madimba dans le Kongo Central. Le choc a provoqué une violente explosion. « Alertées, dit-il, toutes les ressources disponibles à Kinshasa ont été mobilisées par les troupes de la Monusco qui ont rejoint les lieux de l’accident distant de plus de 100 km dans les plus brefs délais, afin d’administrer afin d’administrer les soins d’urgence et de premiers secours aux nombreuses victimes. Elles ont, par la suite, procédé à l’évacuation des cas les plus graves vers l’hôpital du Cinquantenaire de Kinshasa ».
Rombaut Kamwanga
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