Le Pape François s’est une nouvelle fois prononcé sur la situation en République Démocratique du Congo, après la répression dimanche 21 janvier 2018
Le Pape François s’est une nouvelle fois prononcé sur la situation en République Démocratique du Congo, après la répression dimanche 21 janvier 2018 de la marche pacifique des chrétiens réclamant l’application de l’accord de la Saint-Sylvestre. Des événements «préoccupants» qui secouent la République démocratique du Congo, depuis le 31 décembre dernier.
Ce mercredi 24 janvier, à l’issue de l’audience générale, le Saint-Père a renouvelé son engagement à faire en sorte que toutes les parties en RDC s’engagent sur le chemin de la paix.
«Je renouvelle mon appel pour que tout le monde s’engage à éviter toute forme de violence»: Évoquant le rôle de I ‘église, le successeur de Saint Pierre a rappelé que, pour sa part, « l’Église ne veut rien d’autre que contribuer à la paix et au bien commun de la société».
Depuis le Pérou ou il était en voyage apostolique après le Chili, le pape François a appelé dimanche 21 janvier les autorités congolaises à éviter toute forme de violences. «Et aujourd’hui me parviennent des nouvelles très inquiétantes de la République Démocratique du Congo. Pensons au Congo en ce moment. Depuis cette place [au Pérou], avec tous ces jeunes, je demande aux autorités, aux responsables et à tous dans ce pays bien-aimé [RDC] de faire le maximum de leurs efforts pour éviter toute forme de violence et chercher des solutions en faveur du bien commun», a recommandé le pape qui a ensuite invité tous, en silence, à prier pour les frères de la République Démocratique du Congo.
Dimanche 21 janvier, plusieurs personnes ont manifesté en RDC, à l’appel lancé par le Comité Laïc de Coordination, CLC, pour demander l’application effective, intégrale et de bonne foi de l’accord de la Saint-Sylvestre du 31 décembre 2016. Ce texte, signé par le pouvoir, l’opposition et la société civile, prévoit notamment la libération des prisonniers politiques et l’organisation d’un scrutin présidentiel en vue de trouver un successeur à l’actuel chef de l’État, Joseph Kabila, arrivé au terme de son second mandat en 2016. Selon la constitution, il ne peut plus se représenter.
Onésime Mukandila
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