La Monusco en attente d’un Premier ministre pour faciliter les choses

Dans sa rencontre avec la presse, Mme la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Leila Zerrougui, le 22 avril2019à Kins

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Dans sa rencontre avec la presse, Mme la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Leila Zerrougui, le 22 avril2019à Kinshasa a exprimé l’attente d’un Premier ministre par la Monusco

Mme Leila Zerrougui

Mme Leila Zerrougui

Dans ses propos avec la presse, Mme la Représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies en RDC, Leila Zerrougui a déclaré  » Nous attendons d’avoir un gouvernement, d’avoir un chef de gouvernement désigné et un gouvernement qui sera mis en place. Je soulève cette question chaque fois que j’ai l’opportunité et j’espère qu’avec l’installation du bureau de l’Assemblée cette semaine, d’ici demain si on a le président et le bureau de l’Assemblée, peut être que ça va faciliter les choses ».

Avènement d’un Premier Ministre, un processus difficile et douloureux

« Vous savez, a souligné Mme Zerrougui, c’est un processus difficile douloureux, comme j’ai dit, c’est la première fois que les gens vivent cela. Donc je demande à la population de rester unie et solidaire, j’espère que cette semaine on aura un dénouement. Parce qu’il y avait tout le processus électoral, il y avait des mécanismes législatifs et provinciaux, j’espère que cela va aboutir, je pense que l’importance d’avoir un gouvernement le plus tôt possible est nécessaire pour avancer. Les efforts ont été fournis pour organiser ces élections, les efforts ont été fournis pour avancer, pour construire la paix. J’appelle tout le monde à mesurer l’importance de ce qui a été fait, de ne pas gaspiller cet acquis ».

Appel à travailler pour éviter des situations de conflits

« Par le passé, reconnaît Mme Leila Zerrougui, il y a eu des élections et puis, un an, un an et demi on a encore un conflit, on a encore des groupes armés qui surgissent. Donc il faut aussi tirer les leçons du passé 2006-2008, 2011-2013. Il faut travailler pour ne pas nous retrouver dans une situation où dans une année et demi ou dans deux ans, on va encore se retrouver dans une situation de conflit.

Des agents perturbateurs doivent être identifiés et marginalisés

« C’est important, insiste Mme Zerrougui, que ce processus-là construise la paix et tout le monde s’inscrit dedans. Les gens qui ne veulent pas s’inscrire dans le processus de construction de l’Etat doivent aussi être identifiés et marginalisés parce qu’on n’a pas le droit de se tromper, on n’a pas le droit de gaspiller tout cet effort, on n’a pas le droit de gaspiller cet acquis qu’on a eu. Donc c’est comme cela que je fais, je fais toujours mon plaidoyer, mes bons offices, j’essaie d’aider à ce que ce processus avance.  »

Rombaut Kamwanga

 

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