La lenteur des travaux de l’OVD à Pompage énerve la population

Les  habitants des quartiers Kinsuka, Pompage et Mbudi dans la commune de Ngaliema se plaignent de la lenteur dans l’exécution des travaux de construction du saut-de-mouton et de l’asphaltage de l’avenue Kutu par l’Office des Voiries et Drainage (OVD).

L’avenue du tourisme à Mbinza pompage/Kinshasa.

C’est depuis le lundi 01 avril 2019 qu’ont débuté ces travaux qui ne devraient durer que 90 jours soit 3 mois d’après le maitre de l’ouvrage de l’OVD dans ces quartiers. Aujourd’hui, ils sont déjà à leur 75^ème jour, mais l’on ne remarque toujours pas d’avancée visible selon ses habitants.

« La plus grande difficulté c’est vers le grand arrêt de transport en commun de Pompage qu’ils ont complètement bloqué soit disant qu’ils veulent construire un saut-de-mouton.  C’est depuis maintenant 40 jours que ce tronçon a été clôturé mais jusque-là  il n’y a aucun travail qui s’y fait. Surtout pour nous, habitant de Mbudi c’est vraiment un calvaire.  Ça sert à quoi de pénaliser les gens pendant plus d’un mois si vous n’êtes  même pas encore prêt de commencer les travaux, » condamne Mme Astrid, habitante de Mbudi.

Autre difficulté, la coupure d’eau

C’est depuis le début du mois de mai que plusieurs avenues du quartier Kinsuka ne sont pas servies en eau potable par la REGIDESO. Selon les agents de la REGIDESO, cette coupure  perdure suite à des fuites d’eau à partir des tuyaux, fuites provoquées par les travaux de creusage des caniveaux de conduite d’eau sur l’avenue Kutu que fait l’OVD.

Une situation qui embarrasse une fois de plus la population de ce coin au regard de la lenteur avec laquelle se font les travaux.

«  Nous en avons plus qu’assez de ces conditions de vie auxquelles nous sommes soumis. Ces ouvriers de l’OVD n’en font qu’à leurs caprices au lieu d’avancer et finir avec ces travaux. Les enfants sont exposés à des problèmes sanitaires car nous sommes  contraints à utiliser l’eau de puits parfois même du fleuve. Ils n’ont qu’à céder le projet aux chinois s’ils sont incapables, » a déploré un habitant de Kinsuka.

Prisca Materanya