La CENCO s’engage dans la pastorale de la prison, pour garantir l’avenir du Congo à travers les jeunes

La conférence épiscopale nationale du Congo à travers sa commission de l’Apostolat des laïcs (C.E.A.L), en collaboration avec l’association les Amis de la prison(ADP), à Kinshasa a pris la résolution de prendre en charge la réintégration dans la société d’ex-prisonniers mineurs en favorisant leur apprentissage à un métier. Pour lancer ce projet, une conférence pour la sensibilisation d’ex-prisonniers mineurs se tiendra le vendredi 21 septembre 2018 à la paroisse Sainte Thérèse à N’djili.

les évêques et les jeunes

D’après le témoignage des Amis de la prison, 75% des détenus en RDC sont des jeunes d’entre 15 à 40 ans. Ceux-ci  ne suivent aucun programme de rééducation dans ces centres pénitenciers d’où la plupart y entre délinquant et en sort criminel. Face à cette bombe à retardement, un projet en faveur de détenus mineurs a été mis en place par la  CENCO et sera exécuté par la C.E.A.L sous coordination de monsieur Blaise Mbo,  responsable de projet avec l’ADP comme organe technique.

«  Le projet consistera à organiser la catéchèse d’ensemble chez les mineurs en prison et il  commencera à la prison Makala (Quartier 10, pavillon des mineurs) avec une messe d’action de grâce. Nous organiserons également des rencontres avec les parents de détenus (catéchèse des familles), cellules de base car si les parents s’impliquent et jouent leur rôle de premiers éducateurs  nous sauverons cette jeunesse. Nous encadrerons aussi les ex-détenus mineurs en leur apprenant un métier de leur choix et, à la fin de la formation, nous nous chargerons de leur trouver un endroit où travailler, » a précisé Me Ohote, coordonnateur de l’ADP.

Le principal objectif de ce projet de la CENCO et de conformer la présence de l’église auprès de leurs frères en prison tout en s’identifiant au Christ dans Mt 25, 35-36 « … j’étais étranger et  vous m’avez  accueilli, nu et vous m’avez vêtu, malade et vous m’avez visité, prisonnier et vous êtes  venus me voir ».

« Bien encadrer la jeunesse aujourd’hui c’est préparer l’avenir du pays » confirme le coordonnateur national de l’ADP.

Prisca Materanya