Depuis toujours, la présence des enfants dits « enfants de la rue » a toujours inquiété la population de la ville de Kinshasa. Ces enfants abandonnés
Depuis toujours, la présence des enfants dits « enfants de la rue » a toujours inquiété la population de la ville de Kinshasa.
Ces enfants abandonnés, délaissés, isolés, des fois même éloignés involontairement de leur famille, par manque d’affection des parents, des souffrances qu’ils endurent, deviennent alors des hommes et femmes sans aucune éducation, des hors la loi.
Ces enfants sont un peu partout dans la ville, a affirmé Mme Sharufa Bernadette, une habitante de Ndjili : « Ils n’ont nulle part où aller, surtout avec ce froid de la saison sèche ils sont exposés à des maladies diverses. Pour subvenir à leurs besoins, ils n’ont pas le choix que de mendier et quand ils n’ont rien de toute la journée, ils sont obligés de commettre des agressions. C’est pourquoi, il y a aujourd’hui la présence des Kuluna qui font des atrocités dans la nuit, des fois même pendant la journée. Ils arrivent même à commettre des crimes ».
«Beaucoup meurent dans accidents de véhicules, moto…, ils sont victimes des violences sexuelles, en parlant des filles », a expliqué Serge Nginda, un habitant de Ndjili.
La population, à travers ces deux personnages cités ci-dessus, demande à l’Etat congolais d’interner ces enfants dans des centres pour leur rééducation afin de les aider à oublier des mauvaises pratiques. Leur présence met la population en danger, eux même aussi.
La vie est précieuse, nous n’en avons qu’une. Cependant nous devons la préserver. Un enfant est une bénédiction dans une famille, les parents doivent être là pour les épauler, travailler dur pour eux car c’est l’avenir du pays.
Dorcas Mwanza (stagiaire IFAD)
COMMENTS