Journée mondiale de la justice sociale l’ONU préoccupée par les mouvements de travailleurs

Tous les 20 février de chaque année, la communauté mondiale célèbre la journée internationale de la justice sociale. Elle est fondée sur l’égalité des

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Tous les 20 février de chaque année, la communauté mondiale célèbre la journée internationale de la justice sociale. Elle est fondée sur l’égalité des droits pour tous les peuples et la possibilité pour tous les êtres humains sans discrimination de bénéficier du progrès économique et social partout dans le monde. Cette année 2018, l’Organisation des Nations Unies (ONU)  a choisi pour thème  “Mouvements de travailleurs: En quête de la justice sociale”.

journée mondiale de la justice sociale

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En optant pour ce thème, l’ONU veut rappeler que la plupart des migrations sont aujourd’hui directement ou indirectement liées à la recherche d’opportunités de travail décent.

En RDC le sujet de migration pour quête du travail reste toujours d’actualité pour la population congolaise qui, selon elle, se retrouve fasse à une injustice sociale dans leur propre pays. Un professeur de droit de l’Université Protestante du Congo à confié son expérience à la rédaction de DIA/CENCO

« Dans le contexte congolais  la journée internationale de la justice sociale est l’occasion de jeter la lumière sur les difficultés entravant l’égalité des droits et le partage équitable de ressources du pays entre les congolais chacun à son niveau. La mauvaise gestion de la chose publique et l’égoïsme des autorités sont parmi des facteurs handicapant la justice sociale.  Plus de la moitié de jeunes diplômés que produisent les universités chaque année sont sans emplois, et ceux qui sont employés ce soit un travail mal payé avec des conditions de travail indécentes, soit un travail non rémunéré, voir même forcé, » a déploré le professeur.

Il a renchéri son opinion en insistant sur le fait que la RDC étant grand non seulement par sa superficie mais aussi par ses ressources, elle aurait aussi besoin des mains d’œuvre extérieures. Plutôt que d’évacuer les fils du pays à la recherche d’un travail digne, il invite les autorités à s’impliquer davantage à faire de la RDC un pays de droits et de justice sociale.

« Promouvoir la justice sociale ne consiste pas simplement à augmenter les revenus et à créer des emplois. C’est aussi une question de droits, de dignité et de liberté d’expression pour  tout fils du pays, ainsi que d’autonomie économique, sociale et politique en vue d’un partage des richesses plus équitable,  » a-t-il conclu.

Prisca Materanya

 

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