La CENCO observe un éveil de conscience du Peuple congolais et sa détermination à prendre son destin en main

Suite aux appels constants de la CENCO, nous observons, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, un éveil de conscience du Peuple congolais et sa détermination à  prendre son destin en main. Ce sont les propos des Evêques de la RD Congo, contenus dans leur déclaration consécutive à l’Assemblée plénière extraordinaire organisée du 15 au 17 février 2018 à Kinshasa.

A travers cette petite phrase, la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) constate qu’elle ne crie pas dans le désert, que ses paroles ne tombent pas dans les oreilles des sourds. En d’autres termes, le Peuple congolais s’approprie les appels de la CENCO.

Que veut la CENCO ? Que veut l’Eglise catholique en RDC ? La réponse à cette question est donnée dans la déclaration des Evêques, rendue publique le lundi 19 février 2018 : Corps du Christ, l’Eglise n’est inféodée à aucune organisation politique. Sa seule préoccupation, c’est de contribuer au bien-être du Peuple congolais tout entier, à la sauvegarde et à la promotion de la dignité de la personne humaine, au respect de la vie, des libertés et des droits fondamentaux.

La préoccupation du Peuple congolais rencontre à 100%  celle de la CENCO. Depuis des décennies, le Peuple congolais court derrière un bien-être qui continue à lui échapper. La dignité de la personne humaine, le respect de sa vie, de ses libertés et de ses droits fondamentaux sont continuellement bafoués par ceux-là même en qui il a placé sa confiance pour les défendre. Pour preuve, les escadrons de la mort sont  dépêchés sur terrain pour  tirer sur la population, alors que la Constitution, la loi fondamentale du pays, garantit les manifestations publiques en son article 26.

Le Peuple congolais veut voir les conditions de sa vie s’améliorer. Cependant, il constate qu’il s’appauvrit au jour le jour.

Ce peuple qui s’éveille et veut prendre son destin en main, est toujours prêt à répondre aux appels du Comité laïc de coordination (CLC).  Il regrette d’ailleurs le fait que le CLC espace trop ces appels. Il se mobilise déjà pour répondre massivement à l’appel du 25 février 2018.

JR Bompolonga