A l’annonce de la décision de son inéligibilité, Jean-Pierre Bemba n’a pas tardé à réagir sur France 24 en dénonçant les obstacles mis en travers de l
A l’annonce de la décision de son inéligibilité, Jean-Pierre Bemba n’a pas tardé à réagir sur France 24 en dénonçant les obstacles mis en travers de la route des opposants en RDC en utilisant les termes aussi forts : « Parodie d’élection, instrumentalisation de la justice. Le Gouvernement veut imposer un Etat de non droit. Un processus électoral biaisé qui conduit tout droit la République démocratique du Congo vers le chaos. »
Le trio Katumbi, Bemba et Tshisekedi déterminés
« Il est évident que tout juriste sait que cette affaire n’est pas encore terminée. Evidemment qu’on a utilisé et instrumentalisé la justice pour m’écarter une fois de plus. Je ne suis pas le seul candidat à avoir été écarté, de poids d’ailleurs, dans cette élection à venir. Je pense que tout acteur se rend très bien compte que tout cela n’est qu’une mise en place qui veut simplement que le choix du candidat au pouvoir puisse ne pas avoir de candidat sérieux devant lui », a réagi l’ex-Vice-président de la République.
A l’issue de la réunion de ce mardi pour décider à la bonne marche à suivre, le Mouvement de Libération du Congo (MLC), a annoncé quelques pistes parmi lesquelles, la lettre de la secrétaire générale, Eve Bazaïba, a adressé à Fabienne Chassagneux, représentante de la CPI en RDC, pour lui demander de mettre un terme à la confusion autour de la condamnation de Jean-Pierre Bemba pour subornation de témoins. Pour le MLC, c’est une mauvaise interprétation des décisions de la CPI faite par la Cour constitutionnelle pour l’écarter.
Eve Bazaiba entrée de Kamerhe, Félix Tshisekedi et d’autres membres de l’opposition
Au cours de cette conférence de presse animée à la sortie de la réunion du parti par Eve Bazaiba, il a été annoncé la création d’un comité de crise dont l’objectif est de planifier un agenda d’action citoyenne commun à l’opposition afin d’amener le peuple congolais à reconquérir ses droits souverains accaparés par un groupe de prédateurs.
Le MLC qui dit vouloir préserver l’unité d’action de l’opposition réclame notamment une refonte de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), accusée de mettre en danger le processus en refusant la concertation et d’être inféodée au pouvoir au même titre que toutes les institutions politiques et administratives du pays, y compris la Cour constitutionnelle.
Quant au ministre de la Justice Alexis Thambwe Mwamba, la secrétaire générale du MLC l’accuse d’utiliser sa position pour continuer de distiller sa haine vis-à-vis de Jean Pierre Bemba. Enfin, le parti politique de celui qu’on a surnommé Igwe n’exclut pas de tenter de nouveaux recours au sujet de la candidature de Chairman auprès de la Cour africaine des droits de l’homme, une fois que la CPI aura rendu sa dernière décision dans le dossier de subornation de témoin, le 17 septembre prochain.
La secrétaire générale du MLC, Eve Bazaiba a également précisé qu’ils sont solidaires des autres candidats de l’opposition écartés de la course notamment Adolphe Muzito, Moise Katumbi mais aussi les prisonniers Eugène Diomi Ndongala, Franck Diongo et Jean-Claude Muyambo.
Gel Boumbe
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