Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, s’entretient le vendredi 22 avril 2022 à Nairobi, au Kenya, avec les « groupes rebelles congolais ». Cette ren
Le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, s’entretient le vendredi 22 avril 2022 à Nairobi, au Kenya, avec les « groupes rebelles congolais ».
Cette rencontre est une des recommandations du mini-sommet quadripartite qui a réuni dans la capitale kenyane les présidents de la RDC, du Kenya, de l’Ouganda et du Rwanda sur la situation sécuritaire en RDC.
« La réunion a convenu qu’un processus politique soit lancé sous la direction du Président Uhuru Kenyatta du Kenya pour faciliter les consultations à entreprendre entre la RDC et les groupes armés locaux en RDC », peut-on lire dans un article publié le jeudi 21 avril 2022 par l’Agence congolaise de presse (ACP).
Selon le communiqué final parvenu à l’ACP, « le conclave a ordonné à tous les groupes armés étrangers en RDC à désarmer et retourner sans condition et immédiatement dans leurs pays d’origine respectifs et que tous les groupes armés en RDC participent inconditionnellement au processus politique de règlement de leurs doléances ».
Selon certains médias congolais, Félix Tshisekedi a été contraint à négocier avec les groupes armés locaux.
L’aboutissement de telles rencontres est un secret de Polichinelle. Les éléments, congolais et étrangers, de ces soi-disant groupes armés locaux, seraient probablement versés dans l’armée nationale.
On connaît les retombées du dialogue inter congolais de Sun-City en 2002 avec des mouvements rebelles étrangers qualifiés de « groupes armés congolais ». Bien des étrangers, surtout des rwandais, avaient réussi à intégrer l’armée congolaise. Suffisamment infiltrée, cette dernière n’est plus que l’ombre d’elle-même jusqu’à ce jour.
Le peuple congolais, particulièrement les activistes de la société civile, sont appelés à veiller et se mobiliser comme un seul homme pour s’opposer à l’intégration des éléments issus encore des mouvements rebelles dans l’armée nationale.
Il y a des soldats étrangers qui, à différentes occasions de brassage, avaient infiltré l’armée congolaise. L’initiative actuelle serait de renforcer leur nombre afin de continuer à bien contrôler les FARDC.
La Rédaction
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