Alors que ça continue à bouillonner entre le FCC et le CACH au pays, le Président de la République et autorité morale de CACH, Felix Tshisekedi, a, de
Alors que ça continue à bouillonner entre le FCC et le CACH au pays, le Président de la République et autorité morale de CACH, Felix Tshisekedi, a, depuis Paris en France, déclaré le jeudi 14 novembre 2019 que ce qui se passait entre ces deux regroupements politiques n’était que normal d’autant plus qu’il n’y a pas longtemps que les deux partis étaient belligérants.
Les tensions qui règnent entre les deux partenaires politiques FCC-CACH à travers le pays n’ont pas laissé indifférent le chef de l’Etat congolais même en dehors du pays : « Nous sommes en alliance, en coalition comme on dit. Ça se passe bien mais bon il y a le haut et le bas parce qu’il faut pas l’oublier; nous étions il y a très peu de temps des belligérants mais aujourd’hui le peuple congolais a décidé de nous mettre ensemble par les résultats des élections, nous sommes obligés de composer pour la RDC et sereinement par l’intérêt de notre peuple, » a déclaré Felix Tshisekedi sur France 24 »
Il a affirmé sa foi en la coalition qui est indispensable pour la RDC : “Moi, je reste très optimiste quant à l’avenir de notre coalition mais en même temps ces tensions ne peuvent qu’arriver, c’est normal.”
Malgré cela, plus d’un congolais se posent des questions sur l’avenir de cette union. Certains pensent que le Président congolais Félix Tshisekedi ne doit pas se laisser enfermer dans le piège de cette fameuse coalition
Depuis son avènement à la magistrature suprême en République démocratique du Congo (RDC), le Président Félix Tshisekedi semble être plus que déterminé à faire de son pays un véritable État de droit et une démocratie. Mais la prudence et la méfiance réciproques mises lors de la désignation du Premier ministre et de la formation du Gouvernement ont montré les limites et la fragilité de la coalition avec le Front commun pour le Congo, de Joseph Kabila. Et sans majorité propre au sein du Parlement, il y a lieu de nourrir quelques craintes non seulement sur la durée de cette alliance, mais aussi et surtout sur la faisabilité des réformes promises.
Prisca Materanya
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