Le Conseil d’administration du FMI statue sur le cas de la RDC le 26 août 2019

C’est pratiquement dans deux mois que le Conseil d’administration du Fonds monétaire international va « examiner » et « décider » à Washington, sur ba

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C’est pratiquement dans deux mois que le Conseil d’administration du Fonds monétaire international va « examiner » et « décider » à Washington, sur base du rapport des consultations au titre de l’article 4, de la conclusion d’un accord formel avec la RDC.

Le représentant résident du Fonds monétaire internationale en République démocratique du Congo, Philippe Egoumé, a annoncé, le mercredi 26 juin dans son cabinet de travail à Kinshasa, que le Conseil d’administration du FMI va se prononcer le 26 août 2019 sur le rapport de la mission des consultations au titre de l’article 4.

Philippe Egoumé a fait cette déclaration lors des échanges avec les médias et la société civile portant sur le partage des informations en rapport avec le développement récent de l’économie de la RDC et les perspectives économiques dans la sous région de l’Afrique subsaharienne.

Lors de la conférence de presse tenue le vendredi 21 juin, à l’issue de la 5ème réunion ordinaire du Comité de politique monétaire, le gouverneur de la Banque centrale du Congo, Déogratias Mutombo, avait aussi fait allusion à cette réunion du Conseil d’administration du FMI prévu au troisième trimestre.

« C’est vrai que la RDC attend l’examen et l’évaluation de ce rapport au troisième trimestre 2019 par le Conseil d’administration du Fonds monétaire international. C’est à l’issue de cette évaluation que la RDC va entamer des négociations avec cette institution pour la conclusion du Programme économique du gouvernement qui sera appuyé par les ressources du FMI. Il va de soi que lorsqu’on a un programme appuyé par les ressources du FMI, il n’y a pas que ces ressources. D’autres partenaires financiers tels que la Banque mondiale, la Banque africaine de développement, l’Union européenne et autres peuvent aussi accompagner le pays dans ce cadre-là », a déclaré le gouverneur de la BCC.

Une équipe du FMI, dirigée par M. Mauricio Villafuerte, Chef de Mission du FMI en RDC, a séjourné à Kinshasa et à Lubumbashi du 22 mai au 5 juin 2019 pour mener les consultations au titre de l’Article IV pour la RDC.

« Sur la base des conclusions préliminaires de cette mission, les Services du FMI établiront un rapport qui, sous réserve de l’approbation de la direction, sera présenté au Conseil d’Administration du FMI pour examen et décision », indiquait le communiqué de la mission du FMI sur les conclusions préliminaires.

Dans ses conclusions préliminaires, le FMI avait fait ses prévisions sur l’économie congolaise. « La croissance du PIB devrait ralentir pour s’établir à 4,3 % en 2019, dû à un ralentissement de l’activité minière dans un contexte d’affaiblissement des prix du cobalt. En revanche, la croissance de l’économie non minière ferait plus que doubler en raison de la hausse des investissements publics et de l’optimisme post-électoral. A moyen terme, la croissance globale avoisinerait 4 % sur la base des politiques actuelles, bien que la mise en œuvre de réformes structurelles devrait stimuler la croissance, en particulier dans le secteur non minier. Après une nouvelle baisse à 5.5 pour cent en 2019, l’inflation devrait se stabiliser autour de 5 pour cent à moyen terme », notait le communiqué du FMI.

C’est depuis décembre 2012 que le FMI avait suspendu sa coopération formelle avec la RDC à la suite de l’opacité dans la gestion des revenus issus du secteur minier congolais.

Amédée MK

 Un article de Desk Eco

 

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