Eternelle Afrique centrale francophone. Vains retours de Moïse Katumbi en RDC en 2018 et retours ratés de Bernard Kolélas au Congo Brazzaville dans les années 2000

Depuis le 04 août 2018, les citoyens de la RDC, particulièrement les Kinois, suivent de loin l'étrange spectacle d'un Congolais empêché de rentrer dan

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Depuis le 04 août 2018, les citoyens de la RDC, particulièrement les Kinois, suivent de loin l’étrange spectacle d’un Congolais empêché de rentrer dans son pays. Lubumbashi est situé à plus de 2.000 km de la capitale congolaise.

Première épisode, le jet privé de Moïse Katumbi, homme politique congolais et ancien gouverneur du Katanga est empêché d’atterrir à Lubumbashi pour défaut de papiers de vol en règle. Deuxième épisode, décidé de rentrer dans le pays de ses ancêtres par route, Moïse Katumbi est stoppé au poste frontière de Kasumbelesa entre la Zambie et la RDC. Le poste frontière est fermé opportunément malgré un immense manque à gagner à cette entrée commerciale stratégique.

Dimanche et Lundi, Katumbi ne parvient pas à franchir le poste de Kasumbelesa. Sur la radio Top Congo, l’interview du Ministre de l’Information Lambert Mende le lundi 6 août 2018 se transforme en échange musclé avec la presse. L’Homme d’Etat affirme que Moïse Katumbi ne s’est jamais présenté auprès des autorités douanières congolaises. « Il n’a jamais été empêché de rentrer »affirme-t-il. Le débat s’est achevé dans un échange vif à la limite de la dispute avec des propos étranges du ministre qui a affirmé ne pas être le copain du journaliste. Les auditeurs du jour ont été ahuris d’entendre de tels propos d’un Officiel.

Sur les réseaux sociaux sans apporter des preuves vérifiables, des sites produisent des textes de la Direction générale de migration et de la Régie des voies aériennes sur un refus des autorités congolaises pour le retour de Moïse Katumbi.

Triple essais de retour furtif de Kolélas à Brazzaville, triple échecs

Bernard Kolélas, originaire du district de Kinkala (Pool). est un homme d’État congolais. Il a été Premier ministre de la République du Congo en 1997. Sa milice privée est  entrée dans la guerre civile aux côtés des forces de Lissouba, feu président du Congo-Brazzaville, le 15 octobre 1997, En 2000, Kolélas a été condamné à la peine de mort par contumace pour « crime de guerre, viol et détention arbitraire et séquestration dans des geôles privées » durant la guerre civile. Une année après, il a tenté vainement de rentrer à Brazzaville en passant par Kinshasa. Le pouvoir de Brazzaville a refusé son retour et par conséquent de l’arrêter. Il est reparti en France. En octobre 2005, amnistié par le régime de Sassou-Nguesso, il rentre à Brazzaville pour les obsèques de son épouse, décédée en France le 29 septembre. Il meurt le 12 novembre 2009 à Paris.

Témoignage de Jeune Afrique en 2005

Kolélas a tenté de rentrer à Brazzaville de plusieurs manières. « Celui de l’entrée par effraction, ensuite : à trois reprises et malgré sa condamnation par contumace, il tente de forcer la porte et de débarquer, seul, à Brazzaville, quitte à être aussitôt arrêté. Empêché, in extremis, de le faire le pouvoir congolais avertit les compagnies aériennes susceptibles de l’acheminer sur Brazzaville qu’elles y seront interdites d’atterrissage , Kolélas met les rieurs de son côté : lui veut aller en prison, alors que ceux qui l’ont condamné refusent de l’y mettre » a écrit François Soudan dans Jeune Afrique le 18 Octobre 2005.

Rombaut Kamwanga

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