Des apparitions impromptues des hippopotames dans la matinée sur les rives du fleuve Congo autour de la concession Chanic, dans la commune de Ngaliema
Des apparitions impromptues des hippopotames dans la matinée sur les rives du fleuve Congo autour de la concession Chanic, dans la commune de Ngaliema, sont à la base des embouteillages extrêmes sur l’avenue Tourisme.
Une deuxième apparition de deux hippopotames à cet endroit depuis le mois de janvier 2019 a eu lieu le lundi 18 février. Un événement qui se déroule entre 7h et 8h est devenu sujet d’admiration et de contemplation de tous les passagers au bord des véhicules empruntant cette avenue pour atteindre Kintambo magasin.
Le scénario des hippopotames qui apparaissaient et replongeaient dans l’eau a causé un embouteillage perturbant pour les écoliers, bureaucrates, commerçants et autres travailleurs car vouloir ou pas on était obligé de s’arrêter pour voir si l’on pouvait apercevoir les animaux.
Un riverain trouvé sur le lieu a essayé d’expliquer ces apparitions pour mettre fin aux spéculations des uns et des autres à ce sujet.
« Les hippopotames ont existé à cet endroit depuis bien longtemps à l’époque coloniale car cet endroit était déserté et il y avait assez d’herbes qu’ils pouvaient brouter. A l’époque du règne du feu président Mobutu, on a vendu quelques parcelles au bord du fleuve, l’occupation de cet endroit a fait partir ces animaux vers l’autre rive au Congo Brazzaville. Le fait qu’on a délogé les habitants aux bords des rives du fleuve pour raison de sécurité depuis presque deux ans et l’herbe a poussé il est tout à fait normal que les hippopotames y réapparaissent », a expliqué le riverain.
Retenons que l’hippopotame est un mammifère qui passe ses journées dans l’eau et ses nuits à terre. Il est amphibie, mais il se nourrit de l’herbe des prairies. Apparemment, il a choisi une vie calme, où l’effort essentiel consiste à bâiller largement de temps à autre et à brouter une herbe abondante et facile à trouver. Son espérance de vie est d’environ une quarantaine d’années.
Prisca Materanya
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