Mme Florence Marchal, Porte-parole de la Monusco a fixé l’opinion sur les modalités d’exécution de la coopération militaire entre les Forces régulière
Mme Florence Marchal, Porte-parole de la Monusco a fixé l’opinion sur les modalités d’exécution de la coopération militaire entre les Forces régulières congolaises et celles de la Monusco a la conférence de presse du 7 février 2018.
« La coopération entre la Monusco et les FARDC, a déclaré la porte-parole onusienne, est décrite dans l’accord, dans l’arrangement technique. Il s’agit pour les états-majors d’avoir un meilleur dialogue et de faire une planification commune. Cela n’implique pas que toutes les opérations menées par les FARDC, d’une part, et par la MONUSCO d’autre part, soient des opérations conjointes. Et il est aussi important de rappeler que cette coopération est soumise à la politique de diligence voulue en matière des droits de l’homme ».
Mme Marchal a précisé qu’ avant chaque opération, il y a un screening, une observation, une enquête qui est réalisée sur les forces de sécurité non onusienne afin de voir si les personnes avec lesquelles les Nations Unies travaillent, puisque cette politique s’applique à l’ensemble des Nations Unies, si ces personnes et ces entités répondent aux normes en matière de respect des droits de l’homme au niveau international.
Le Porte-parole militaire par intérim de la MONUSCO, le Commandant Adil Essherir a ajouté des précisions sur le cadre stratégique. Celui-ci vise deux priorités qui sont la protection de la population civile par la neutralisation des groupes armés et la stabilisation par la consolidation de l’autorité de l’Etat. En plus, a-t-il dit il y a les quatre domaines essentiels de coopération qui sont le support logistique, le soutien aux combats, le soutien aux renseignements et le support de commande. Le commandant Esherrir a illustré ces engagements par des situations vécues. Il a parlé de trois cas concrets de cette semaine et de la semaine dernière la Monusco a engagé ses troupes à Opira et à Luiza. La Monusco a aussi fourni un support feu lors de l’attaque à Mayimoya. « Donc, a conclu l’officier militaire onusien, on continue une coopération qui doit être en stricte application de la politique de diligence voulue en matière de droits de l’homme ».
Rombaut Kamwanga
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