Abbé Nshole : « Les évêques ne manqueront pas de faire les points sur la situation post et pré-électorale avant d’aborder la question des finances »

Les évêques membres du Comité Permanent de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) sont en session ordinaire du 27 février au 2 mars 2019

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Les évêques membres du Comité Permanent de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) sont en session ordinaire du 27 février au 2 mars 2019 au Centre d’accueil Caritas Congo de Kinshasa.

Cette session s’inscrit, d’une part, dans le cadre de son calendrier régulier et traite essentiellement des finances de la CENCO, et d’autre part, elle pourrait servir aux évêques catholiques de faire les points sur l’élection du président Félix Tshisekedi dont ils avaient estimé que: « les résultats tels que publiés par la centrale électorale ne correspondaient pas aux données récoltées par leur mission d’observation électorale ».

Cependant, la presse de la CENCO a interrogé l’abbé Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO  avant l’ouverture des travaux.

Au cours de l’entretien ci-dessous, le secrétaire général de la CENCO tente de cerner les contours des éventuels sujets qui seront abordés par les Evêques membres du comité permanent. Suivez-le dans ce jeu de question et réponse.

Monsieur l’abbé, nous constatons la présence des évêques à Kinshasa, de quoi s’agit-il ?

Abbé Donatien Nshole (ADN) : Eh bien, comme vous le savez traditionnellement, la session de février  c’est une session ordinaire du Comité Permanent qui traite essentiellement des finances, de la gestion des structures centrales de la CENCO, c’est-à-dire la gestion du Secrétariat général, la gestion des certaines commissions financièrement autonomes comme Caritas, Justice et paix et les œuvres comme IFOD.

Apparemment ce n’est pas tous les évêques qui sont là, pourquoi ?

ADN : Oui, il s’agit des évêques membres du Comité permanent. Comme vous le savez, la CENCO est structurée en Assemblée plénière qui réunit tous les évêques qui statutairement se réunissent une seule fois l’an généralement c’est au mois de juin. C’est à titre exceptionnel, selon l’évolution de la situation sociopolitique, ils peuvent se réunir en Assemblée plénière extraordinaire. Il y a le Comité Permanent qui est comme le pouvoir organisateur de la CENCO et qui suit l’exécution de ce qui est décidé en Assemblée Plénière au niveau des gestionnaires, administrateurs que nous sommes.

En dehors des questions financières, les évêques pourront aussi revenir sur le processus électoral du 30 décembre dernier ?

ADN : Généralement le premier jour comme aujourd’hui, les évêques commencent par faire l’état des lieux de la situation sociopastorale, et dans le contexte actuel, c’est une situation à la fois post-électorale par rapport aux élections qui ont eu lieu et pré-électorale pour les élections des sénateurs et gouverneurs qu’on attend. Donc les évêques ne manqueront pas de faire les points sur la situation sociopolitique actuelle avant d’aborder la question des finances.

Est-ce que la position des évêques serait différente de celle du cardinal Monsengwo qui s’est exprimé au cours d’une conférence livrée à Bruxelles ?

ADN : J’ai lu personnellement la conférence du cardinal Monsengwo. Dans le fond, je parle bien dans le fond, il est en phase avec ce que la CENCO a déjà dit mais d’une autre façon. Et la forme, là, ça dépend d’une personne à une autre.

Propos recueillis par Junior Kitambala

 

 

 

 

 

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