Depuis quelques jours, la ville de Kinshasa connaît une pénurie de carburants qui est à la base de l’entassement de véhicules et motos au niveau
Depuis quelques jours, la ville de Kinshasa connaît une pénurie de carburants qui est à la base de l’entassement de véhicules et motos au niveau des stations-services. Cette situation provoque des embouteillages un peu partout sur les artères de la capitale congolaise.
Cette rareté a également causé, à ce jour, la hausse des prix de transport, de l’essence et l’abandon de certaines voies routières inondées par les véhicules en panne de carburant.
Le carburant qui, avant, valait 2.500 Fc est passé à 3.000 Fc le litre dans les stations-services. Et pour les petits vendeurs d’essences, « Kadhafi », le prix a augmenté de 2.500 Fc à 7.000 ou 8.000 Fc le litre.
Selon un usager de moto, la difficulté en approvisionnement d’essence perturbe la circulation routière car chaque voiture veut avoir une place dans les stations-services, chaque chauffeur veut être le premier à être servi pour poursuivre son activité. Par conséquent, chacun néglige le code de la route et gare sa voiture où il peut pourvu qu’il parvienne à obtenir le produit. Les hommes tout comme les femmes se précipitent près des agents des stations-services avec des bidons pour s’approvisionner, abandonnant leurs véhicules.
Le motocycliste a précisé qu’il est devenu difficile de prendre certaines routes à savoir celles allant de Cité verte à la commune de Mont Ngafula, celle de Delvaux ou encore la route de l’avenue Colonel Monjiba vers Kintambo/Magasin à cause des stations-services qui y siègent.
Il a ajouté que l’entreprise de logistique pétrolière, SEP Congo, a promis la disponibilité du carburant à Kinshasa à partir du mercredi 14 septembre 2022. C’était aussi l’annonce du ministre des Hydrocarbures, Didier Budimbu, dans son communiqué de presse du lundi 5 septembre 2022 sur un plan de contingentement pour éviter cette baisse jugée « sensible » de stock en essence.
Hormis cette initiative, d’après le communiqué, le gouvernement s’apprête à payer le manque à gagner des sociétés pétrolières pour leur permettre de s’approvisionner.
La population congolaise souhaite que le gouvernement tienne parole en attendant ce jour de ravitaillement pour que la situation revienne à la normale.
Kuburhanwa Byamungu Evelyne / Stagiaire UCC
COMMENTS