C’est dans un contexte particulier, celui des tensions, entre l’Eglise et l’Etat que le Comité laïc de coordination (CLC) annonce la célébration d’u
C’est dans un contexte particulier, celui des tensions, entre l’Eglise et l’Etat que le Comité laïc de coordination (CLC) annonce la célébration d’une messe en mémoire des personnes tuées lors de la marche du 21 janvier 2018. C’est à travers un communiqué rendu public ce lundi 05 février que le CLC a programmé une messe de suffrage pour les victimes de la dernière marche pacifique ce vendredi 09 février 2018, à la Cathédrale Notre Dame du Congo à Kinshasa.
Soyons nombreux pour honorer nos martyrs : soyons ensemble pour dire Non à la persécution des chrétiens qui se déroule dans notre propre pays, sous nos yeux, en plein 21ème siècle, souligne le communiqué du CLC.
« Nous avons estimé nécessaire d’organiser une grande messe funéraire ce vendredi 09 février 2018 en vue de saluer la mémoire des victimes de la répression barbare de la marche du 21 janvier 2018. Occasion pour nous, initiateurs de ladite manifestation de tourner nos cœurs vers Dieu afin que les âmes de ces braves compatriotes, soient reçues humblement dans la félicité céleste », a déclaré Léonie Kandolo, un des membres du CLC.
Il sied de rappeler ici que lors de la dernière messe de requiem célébrée le vendredi 12 janvier 2018 par le Cardinal Monsengwo, archevêque de Kinshasa, en mémoire des victimes de la violente répression de la marche pacifique du 31 décembre 2017, des coups de feu ont été tirés après la messe dite en la cathédrale Notre Dame du Congo et une personne avait été blessée par balle. Les forces de l’ordre avaient également lancé des gaz lacrymogènes pour disperser les fidèles venus nombreux prendre part à cette célébration eucharistique. Certaines personnes se sont réfugiées à la cure de la paroisse.
Espérons que ces genres de brutalité de la part des forces de l’ordre ne vont pas se reproduire cette fois ci. Les autorités ne doivent pas amener la police à agir contrairement à sa mission, celle de protéger la population et ses biens sur l’ensemble du territoire national.
Junior Kitambala, stagiaire
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