Une méga plateforme électorale pour Kabila, mais la réalité sur terrain…

La Majorité présidentielle (MP) vient de réussir un grand coup avec la mise sur pied du Front commun pour le Congo (FCC). Depuis le dimanche 1er juill

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La Majorité présidentielle (MP) vient de réussir un grand coup avec la mise sur pied du Front commun pour le Congo (FCC). Depuis le dimanche 1er juillet 2018 à l’hôtel Pullman à Kinshasa, les signatures de la charte constitutive de FCC ne font que s’ajouter. En termes de regroupements politiques, partis politiques, société civile, personnalités indépendantes, c’est du grand monde. Une telle plateforme est difficilement à battre lors des joutes électorales.

Le FCC a ratissé large en mettant dans le même camp ceux qui sont favorables au pouvoir et ceux qui jadis se disaient opposants. C’est du bon boulot entrepris par l’autorité morale de la MP qui tient à se maintenir au pouvoir. Coup de chapeau !

La grande question qui doit maintenant préoccuper l’autorité morale du FCC et ses membres est leur impact sur le terrain, l’influence des membres sur la population en général, les électeurs en particulier en commençant par l’autorité morale elle-même.

Ce n’est un secret pour personne, le peuple congolais vit dans une extrême pauvreté. A cela s’ajoute la privation de ses droits fondamentaux. Manger au quotidien est devenu un véritable parcours de combattant pour beaucoup de compatriotes, donc de potentiels électeurs. Des milliers des congolais sont réfugiés dans les pays voisins et d’autres milliers sont déplacés depuis plusieurs années dans leur propre pays. Là où le bât blesse pour le FCC c’est que le peuple connaît l’auteur ou les auteurs de ses malheurs.

Nul n’ignore que Joseph Kabila est aux commandes du pays depuis 2001. Lui et ses partisans du FCC vont donc assumer le passif de la gestion du pays pendant plus de 15 ans.

Le souverain primaire comme on l’appelle, le détenteur naturel du pouvoir sait pertinemment bien qui sanctionner aujourd’hui. Il le fait souvent par la voie des urnes. Avec des élections totalement transparentes et non biaisées comme l’épiscopat congolais l’avait récemment souligné, il est sans doute certain que le FCC, malgré le nombre d’adhérents, sera battu à plate couture. Ce n’est même pas à discuter.

Mais cette sanction négative évidente attendue, tel que se comporte la CENI de Corneille Nangaa et Norbert Basengezi, est plus qu’incertaine. Il est connu de tout le monde que la centrale électorale est inféodée à la MP. Il est même à craindre que la mise sur pied de FCC vise à favoriser d’une manière ou d’une autre le travail de fraude électorale de la CENI.

En clair, quel que soit le nombre des regroupements et partis politiques formant le FCC, la défaite aux prochaines élections est plus que certaine si et seulement si la CENI est prête à jouer franc jeu.

La Rédaction

 

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