Fally Ipupa ambassadeur de bonne volonté contre le recrutement d’enfants

La section Protection de l’enfant de la MONUSCO, annonce ce mercredi 4 juillet 2018 la nomination de M. Fally Ipupa, artiste musicien congolais et phi

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La section Protection de l’enfant de la MONUSCO, annonce ce mercredi 4 juillet 2018 la nomination de M. Fally Ipupa, artiste musicien congolais et philanthrope de renommée internationale, en qualité d’Ambassadeur de bonne volonté pour mettre fin au recrutement d’enfants par les groupes armés et les milices en RDC.

Selon Mme la porte-parole de la Monusco, à travers sa fondation, Fally Ipupa Fondation (FIF), l’artiste apporte son aide aux différentes couches de la population, y compris les enfants, vivant dans le besoin. Déjà engagé dans la lutte contre la malnutrition chronique qui touche les enfants et pour l’accès à l’éducation pour tous, Fally a gracieusement accepté de joindre sa voix et son image aux efforts de la MONUSCO pour protéger les enfants contre toutes formes de violations perpétrées en période de conflit armé.

Fally enthousiaste pour les enfants

Fally enthousiaste pour les enfants

« Je suis honoré et enthousiaste par cette opportunité de contribuer à la protection des enfants en général et en particulier ceux de mon pays. Je suis dévasté de savoir que des milliers d’enfants restent encore captifs des groupes armés et sont à la merci d’effroyables formes de violences. Leurs droits sont régulièrement bafoués. Leur enfance et leur innocence est sacrifiée. Nous devons agir ensemble et maintenant pour y mettre fin et atteindre l’objectif zéro enfants soldats en RDC » a déclaré M. Fally Ipupa.

Situation préoccupante pour les enfants aux Nord et Sud Kivu ainsi qu’au Kasaï

Dans l’est du pays (Ituri, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Kasaïs), la situation est demeurée préoccupante durant le premier semestre de l’année 2018 avec des affrontements dans le territoire de Djugu, en Ituri, entre les communautés Hema et Lendu qui ont abouti à la destruction des villages entiers – y compris des écoles – et aux déplacements des populations

Au Nord et au Sud-Kivu, des affrontements entre des groupes armés et les FARDC ont favorisé le recrutement d’enfants et les violations graves des droits de l’enfant, tout en donnant aux enfants associés aux groupes armés la possibilité de s’échapper. Dans le Grand Kasaï, les attaques de la milice Tshokwe et Kamuina Nsapu ont exposé les enfants à toutes sortes de violations. Plus de 1 300 cas de violations des droits de l’enfant commis dans le contexte du conflit armé en RDC ont été documenté par la section Protection de l’enfant de la MONUSCO au cours du semestre ; soit plus de 7 cas par jour. Dans 66 % des cas, ces violations se sont produites dans le Nord-Kivu et près de 95 % d’entre elles sont attribuées à la milice Kamuina Nsapu et aux groupes armés, y compris Mayi-Mayi Mazembe, Nyatura, Rahiya Mutomboki et FDLR FOCA.

Près d’un millier d’enfants échappent aux groupes armés

Durant la période indiquée, a signalé Mme Marchal,  983 enfants (parmi lesquels 100 filles) ont été séparés des groupes armés, dont 42 % étaient âgés de moins de 15 ans au moment du recrutement. Cela constitue un crime de guerre au regard des lois internationales. La section a également vérifié et documenté d’autres formes de violations graves commises à l’encontre des enfants. Il s’agit des violences sexuelles (71), enlèvements (105), meurtres (60), mutilations (65), des attaques contre des écoles (88) et des hôpitaux (5).

Rombaut Kamwanga

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