Une délégation de l’UA à Kinshasa pour célébrer la Journée Panafricaine de la femme du 31 juillet 2018

En marge de la Journée Panafricaine de la femme célébrée le 31 juillet de chaque année, l’Union Africaine a choisi pour cette année la République Démo

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En marge de la Journée Panafricaine de la femme célébrée le 31 juillet de chaque année, l’Union Africaine a choisi pour cette année la République Démocratique du Congo pour tenir ses assises à cette occasion.C’était au cours d’une grande cérémonie organisée le mardi 31 juillet 2018 dans la salle de spectacle du Palais du peuple.

Une forte délégation de la commission de l’UA, représentée par Madame Kaba Mawa,  accompagnée des femmes venues de la Namibie, du Niger, du Burkina-Faso, de l’Ethiopie, de la Guinéea participé à la cérémonie.

La Journée Panafricaine est placée sous le thème « Nouvelle stratégie de l’UA pour l’égalité entre les hommes et les femmes et l’autonomisation de la femme». Dans son intervention, la ministre congolaise de Genre, enfant et famille, Chantal Safou a interpelé les femmes congolaises et africaines à lutter efficacement contre les inégalités liées au genre.

La ministre a indiqué que «demander plus d’espace et de visibilité n’est pas un caprice pour les femmes modernes mais plutôt une exigence pour l’Afrique qui respire avec ses deux poumons, débarrassée du risque d’asphyxie et donc d’une mort programmée». Si l’Afrique perd des milliards chaque année, c’est par manque de stratégie, elle n’intègre pas les jeunes filles dans les projets et programmes de développement.

Mme Safou a souligné que nous devons marcher sur les traces de pionnières de la lutte de l’autonomisation de la femme africaine à l’instar de Winnie Mandela, Myriam Makeba, Kimpa Vita, Sophie Kanza, Annuarite etc.

Par ailleurs, madame Kaba Mawa ayant pris parole, a rapporté le message du président de la commission de l’UA, Moussa Faki en l’endroit de toutes les femmes africainesà ces propos « faisons du combat de la femme sur l’égalité liée au genre le nôtre, parce que le destin de l’Afrique est indissociable à celui de la participation étatique de la femme dans son présent et future politique».

Il sied de signaler que le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, Henri Mova Sakani, représentant du Premier ministre à cette cérémonie, a affirmé le soutien et la détermination du président de la République pour accompagner le combat de la femme africaine.

Rappelons qu’à l’occasion du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des femmes qui s’était tenu à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974,  cette journée a été officialisée.

Ruth Lutu/stagiaire

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