La section des Affaires civiles de la MONUSCO-Beni, organise, depuis lundi 20 novembre 2017, à Mangina, dans le territoire de Beni, une session de ren
La section des Affaires civiles de la MONUSCO-Beni, organise, depuis lundi 20 novembre 2017, à Mangina, dans le territoire de Beni, une session de renforcement de capacités des acteurs communautaires des localités de Mangina, Kyanzaba, Malabo, Cantine, impliqués dans la protection des civils.
Le territoire de Beni est soumis depuis peu à des attaques récurrentes des forces négatives sur des civiles et cela souvent en plein jour et dans les cités du coin
Ces acteurs communautaires sont formés sur les techniques de collecte, de traitement et de partage des alertes. Au total, 46 personnes sont édifiées sur ces techniques dont 14 femmes et 32 hommes, parmi lesquelles des membres des comités locaux de protection, des membres de la société civile, les représentants des organisations des femmes et des jeunes, un fonctionnaire délégué. Des représentants de l’ANR, de la PNC, et des FARDC prennent aussi part à cette session, animée par le fonctionnaire délégué, les commandants FARDC et PNC, et le président de la société civile locale sous la facilitation de la section des Affaires civiles de la MONUSCO-Beni.
L’objectif global de cette session, a précisé le porte-parole de la Monusco, est de contribuer à l’amélioration de la situation sécuritaire et de protection des civils à travers le renforcement des capacités des acteurs communautaires dans le domaine de l’alerte précoce, l’extension de mécanismes de protection existants comme les réseaux d’alerte communautaires et les Comités locaux de Protection.
Réunion mensuelle stratégique avec les acteurs de la société civile à Kalemie
La Section des Affaires civiles de Kalemie a facilité le 15 novembre 2017, la réunion mensuelle stratégique avec les acteurs de la société civile à Kalemie. 25 participants de différentes organisations de la société civile y ont participé. « La réunion, a ajouté le porte-parole onusien, s’est concentrée sur deux points principaux, notamment l’implication des jeunes dans le processus électoral et les discussions relatives à la loi à venir sur le fonctionnement des associations/ ONG à but non lucratif (ASBL) en RDC ».
Dans l’ensemble, les participants ont eu une compréhension commune du fait que la loi à venir peut avoir un impact négatif sur l’activité et la liberté d’action des organisations de la société civile. En ce qui concerne la participation des jeunes au processus électoral, la discussion est entamée pour l’élaboration d’un programme d’échanges.
Rombaut Kamwanga
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