Rencontre de génération d’artistes au Cinquième Festival de Rumba Parade à Kinshasa

La cinquième édition du Festival de Rumba Parade à Kinshasa a vécu du 14 au 16 septembre 2018 une ambiance populaire à l'Académie des Beaux Arts en pl

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La cinquième édition du Festival de Rumba Parade à Kinshasa a vécu du 14 au 16 septembre 2018 une ambiance populaire à l’Académie des Beaux Arts en pleine cité. Des ensembles musicaux allant des jeunes espoirs de Pamoja aux vénérables musiciens de Bantous de la Capitale de Brazaville, tous âgés de plus de 65 ans, ont su faire battre le cœur des mélomanes de toutes générations. L’événement a été porté par le pôle Eunic qui regroupe les centres culturels occidentaux de Kinshasa.

Mélomanes et  simples curieux enthousiasmés

L’estrade dressé devant la grande salle de l’Académie des Beaux Arts a attiré un public varié de spectateurs. Des mélomanes friands de la rumba, danse latino-américaine qui a subi une forte influence africaine, aux visiteurs de la Foire internationale agricole de Kinshasa, FAIK, ont envahi le jardin. Des spectateurs ont été fort étonnés de la présence d’une fanfare qui dans sa prestation a montré que l’ont peut jouer la rumba rien qu’avec des instruments à vent et quelques instruments de percussion. Jean Pierre Nsuadi, nonagénaire, s’est réjouit de ce spectacle longtemps oublié de ces années de jeunesse. Son petit fils, étudiant à l’Ina, Institut national des arts, lui a offert une soirée inoubliable.

Les airs de l’orchestre Bantous de la Capitale, principalement chantés en espagnol et sur le rythme de la salsa  ont ému l’ancien. Il s’est rappelé l’époque où l’on fêtait sans entraves administratives sur les deux rives du fleuve Congo. Mlle Ruth, jeune journaliste qui ne connaît que la rumba actuelle fortement métissée avec les danses traditionnelles, a beaucoup apprécié les chansons à succès de l’heure exécutées par  des artistes de renom. Le guitariste Manuaku Waku, un grand nom de l’orchestre Zaïko a reproduit quelques uns des airs créés à partir des recherche effectuées dans soin exil musical.

Des observateurs avertis comme Cicéron, surnom donné à un artiste autodidacte, ont apprécié le choix du site de l’académie et surtout la coïncidence volontaire avec les jours d’exposition de la Foire agricole internationale de Kinshasa qui ont fait bénéficier à la manifestation d’une rare audience de masse.

Rombaut Kamwanga

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